Chapitre 7 – Les principes de l'envoi

Luc, chapitre 10, versets 1 à 12, 16, 17 à 24

Chapitre 10, versets 1 à 12 : Les principes de l’envoi

Chapitre 10, verset 16 : Réalités temporelles, conséquences éternelles

Chapitre 10, versets 17 à 20 : La joie du service

Chapitre 10, versets 21 et 22 : La joie du Seigneur, du Maître

Chapitre 10, versets 23 et 24 : Réalités éternelles

Verset 1 : " … Le Seigneur désigna encore 70 autres disciples. "

Souvent, au cours de ses années de service, le disciple traverse des temps d’épreuves ; il est bon et nécessaire, dans ces moments, de pouvoir se souvenir des circonstances de sa désignation par le Seigneur.

Ce peut être un ou plusieurs passages des Saintes Ecritures, qui ont été donnés d’une façon particulière, qui ne laissent aucun doute.

Ou c’est un message d’un serviteur de Dieu, ou son appel, qui était une confirmation certaine d’une désignation du Seigneur.

C’est, pour un autre, un songe, une vision ou une prophétie, voire même une circonstance particulière qui donne une assurance qui reste vivante, à toute épreuve au cours de longues années, et toujours aussi précieuse, jusqu’à la fin de la vie, et qui donne au disciple une démonstration de l’amour du Seigneur qui nous aime d’un amour éternel.

" … et Il les envoya deux à deux… "

Nous sommes convaincus que l’appel et l’envoi du disciple par le Seigneur doivent être attestés, approuvés par des serviteurs de Dieu, ou par une ou plusieurs églises locales ; il doit y avoir une confirmation au sein du peuple de Dieu.

Toutefois, ni l’approbation ni la désapprobation de serviteurs ou d’églises ne peuvent déterminer pleinement le choix ou le rejet d’un appel.

Il FAUT l’assurance du choix, de la désignation et de l’envoi du Seigneur. L’histoire de l’Eglise au travers des siècles l’atteste.

" …  deux à deux… "

L’envoi deux à deux dans un témoignage ou pour une mission est certainement un principe divin. Nous le voyons clairement mis en pratique dans les Actes des apôtres.

Malgré la grandeur de la moisson et le peu d’ouvriers, le Seigneur les envoie deux à deux. Les églises et les œuvres de Dieu ont des difficultés à mettre ce principe divin en pratique dans nos temps actuels ; il est difficile de trouver des vocations une à une.

Quelles sont les raisons de ce manque de vocations ?

Le confort, la vie facile, la mondanité, les aises ont donné un coup terrible, bloquant les appels de Dieu.

Où gisent les responsabilités ? Dans les églises elles-mêmes ?

Trop d’enfants de Dieu ne sont nourris que de nourriture superficielle, non consistante, les premiers rudiments des oracles de Dieu, une nourriture pour enfants, pour hommes charnels (Hébreux, chapitre 5, versets 11 à 14 ; 1 Corinthiens, chapitre 3, versets 1 à 3).

Le temps est venu de revenir à tout le conseil de Dieu sans rien cacher, la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur, l’offrande de nos corps comme un sacrifice vivant…. la non-conformité au siècle présent, c’est cela le culte raisonnable.

Car, si quelqu’un aime le monde et les choses qui sont dans le monde, l’amour du Père n’est point en lui (Actes, chapitre 20, verset 27 ; Hébreux, chapitre 12, verset 14 ; Romains, chapitre 12, versets 1 et 2 ; 1 Jean, chapitre 2, versets 15 à 17).

Le " deux à deux " est réservé presque exclusivement aux disciples mariés. Malheureusement, dans certains ménages, un des époux désire servir le Seigneur, mais l’autre ne le veut pas.

N’y a-t-il pas là un appel aux célibataires, qui désirent se marier et qui cherchent le ou la partenaire ?

Tout d’abord, la Parole de Dieu est claire. Le croyant ne peut s’unir à l’infidèle, car quel rapport y a-t-il entre la lumière et les ténèbres (2 Corinthiens, chapitre 6, versets 14 à 18).

Même entre les croyants, il est nécessaire, pour celui ou celle qui désire être un vrai disciple et servir le Seigneur, de choisir une union où tous les deux sont consacrés au Seigneur.

"… La moisson est grande… "

Il y a encore des myriades et des myriades à gagner pour le Christ.

Avons-nous la vision de la moisson ? (Jean, chapitre 4, versets 1 à 42).

Ou sommes-nous, comme les disciples, préoccupés davantage pas nos besoins personnels ?

Ils étaient partis chercher de la nourriture. Jésus, Lui, s’est occupé d’une âme en détresse.

Les disciples, de retour, le pressent de manger. Ils ont vu les champs de blé, à quatre mois de la moisson, ils ont les regards en bas, vers le terrestre, le matériel, la nourriture, la chair.

Jésus leur dit : levez les yeux, regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson (verset 35).

La moisson ? Où ? Quoi ?

" Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce pas le Christ ? "

" Ils sortirent de la ville et vinrent vers Lui ".

La Samaritaine est devenue " disciple ".

La moisson ! La foule de la ville.

Ils sont blancs pour la moisson.

Ils croient à cause d’elle, la disciple (verset 30).

Puis ils croient parce qu’ils ont reconnu que le Maître de la moisson est vraiment le Sauveur du monde (verset 42).

Où en sommes-nous ?

Quelle vision avons-nous : la télé sans vision ? Ou la VISION sans télé ?

La télé est très mauvaise pour les yeux, elle détruit LA VISION.

La vision de l’église, de la famille, des enfants ; les réunions, une corvée ; la famille, une contrainte ; les enfants à la télé … !

Disciple du Seigneur, tiens-toi sur tes pieds…. 

Je t’envoie… vers ces peuples rebelles…

Qu’ils t’écoutent ou ne t’écoutent pas…

Ils sauront que….

Toi, disciple, mange le rouleau … (Jean, chapitre 4, verset 34).

" Je le mangeai et il fut dans ma bouche doux comme du miel " (Ezéchiel, chapitre 2, au chapitre 3, verset 3).

Après avoir désigné ses disciples et leur avoir donné une vision de la moisson, le Maître de la moisson dit :

Verset 3 : " … Partez … "

Quelqu’un a dit : " partir, c’est mourir un peu. "

Oui, parce que c’est quitter ceux qu’on aime, ce que l’on a, c’est laisser ce à quoi on tient, Il nous a désignés, c’est pour que nous allions….

" … voici, je vous envoie… "

C’est le Seigneur Jésus Lui-même qui envoie, peut-on hésiter, craindre ? Il a dit : " comme le Père m’a envoyé, moi aussi Je vous envoie. "

"… je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. "

N’y a-t-il pas lieu d’avoir peur ? " Des agneaux au milieu des loups. "

Il est vrai que les loups sont plus forts que des agneaux et que, souvent, c’est d’agneaux qu’ils se nourrissent.

L’Eternel ne savait-il pas qu’il y avait des géants en Canaan ?

Certainement ! Il avait mentionné toutes les populations qu’Israël devait vaincre, même les géants !

Le peuple a eu peur, il a tourné 38 ans dans le désert. Puis Josué a traversé le Jourdain, Israël, par la foi, a vaincu Jéricho.

Les nations ont été vaincues les unes après les autres. David a vaincu le grand Goliath.

Satan et les démons sont plus forts que les disciples, mais ils sont vaincus par le sacrifice de Jésus sur la croix (Colossiens, chapitre 2, verset 15 ; 1 Jean, chapitre 3, verset 8).

Plus tard, le Seigneur leur dira la puissance qu’Il leur a donnée.

Le Seigneur atteste Sa Parole avec le vrai disciple (Marc, chapitre 16, verset 20).

Verset 4 : " … Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers ". Les disciples doivent partir par la foi, sans assurance quant à l’avenir.

Ils doivent faire entièrement confiance en Celui qui les envoie. Les temps ont changé, c’est vrai, mais le Seigneur Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux, chapitre 13, verset 8).

Nous avons expérimenté, pendant une longue vie au service du Maître de la moisson, Jésus notre Seigneur, la véracité des paroles de Dieu, et les merveilles de la vie des disciples par la foi.

" Ne saluez personne en chemin ".

Nos simples " bonjour ", " lafia ", " balao ", " mbote ", n’ont rien qui puisse nous retarder dans notre marche dans le service.

Il faut aller dans le Proche-Orient, chez les Arabes ou en Afrique parmi les Arabes où l’on passe. On reste facilement entre une demi-heure et une heure en salutations ; il en était de même du temps du Seigneur Jésus.

Il y a urgence : l’ordre est d’aller, sans perdre du temps en futilités.

Versets 5 à 9 : " … Dites d’abord : que la paix soit sur cette maison ! S’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui, sinon elle reviendra sur vous. "

Bien-aimés, cette salutation est une salutation divine qui apporte quelque chose, elle a quelque chose qui se communique : LA PAIX.

Il est écrit : la paix reposera sur lui, sinon elle reviendra sur vous.

Le disciple est un porteur de paix, il la communique à ceux chez qui il rentre, sinon elle revient sur lui.

Cette paix de Dieu ne peut tomber à terre, elle se communique ou revient. Le disciple doit être conscient de cela, il doit être un communicateur de la paix.

Etant justifiés par la foi, nous avons LA PAIX avec Dieu (Romains, chapitre 5, verset 1).

Christ a fait LA PAIX par le sang de sa croix (Colossiens, chapitre 1, verset 20).

Le Nouveau Testament est plein de messages de paix en Jésus-Christ.

Disciple du Maître, aie à tes pieds, pour chaussures, le zèle que donne l’Evangile de PAIX (Ephésiens, chapitre 6, verset 15).

Verset 7 : " … demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier mérite son salaire. "

Peut-on vivre ce principe de notre temps ? Dans certaines régions d’Afrique, oui, mais pas partout.

Si le principe d’hospitalité n’est pas possible, le principe de vie par la foi reste valable de nos jours, car tout est possible à Dieu, et tout est possible à celui qui croit (Marc, chapitre 10, verset 27 ; chapitre 9, verset 23 : chapitre 11, verset 24).

Verset 7 : " … n’allez pas de maison en maison ". 

Aller de maison en maison est tout à fait en dehors du principe énoncé aux versets 5 à 7.

La communication de paix ne s’exerce plus.

Verset 8 : " … dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra… "

Nous avons ici le même principe qu’au verset 7, mais dans un sens plus large ; de la maison, le disciple atteint maintenant la ville. C’est dans cette dimension que son témoignage s’étend.

Verset 9 : " … Guérissez les malades qui s’y trouvent ". Le message de la paix de l’âme en Jésus-Christ est accompagné des signes promis par le Seigneur. Rappelons, en passant, la promesse de Marc, chapitre 16, les signes qui accompagnent sont pour tous ceux qui croiront.

"… et dites-leur : le royaume de Dieu s’est approché de vous. "

Le disciple accompli apporte la paix, et sa présence est une approche du royaume de Dieu.

C’est quelque chose d’extraordinaire ! La présence d’un vrai disciple du Seigneur Jésus est une approche du royaume de Dieu ; un disciple, un ambassadeur de Christ, comme si Dieu exhortait par nous… " (2 Corinthiens, chapitre 5, versets 20 et 21).

Versets 10 et 11 : " … si les disciples ne sont pas reçus, ils doivent secouer la poussière de la ville attachée à leurs pieds contre la ville. "

" Sachez cependant que le royaume de Dieu s’est approché. "

On a négligé cet ordre du Seigneur. Nombreux sont les disciples et serviteurs de Dieu qui sont restés des années dans les endroits où ils n’étaient pas reçus.

Ils avaient été envoyés par le Seigneur, pour manifester dans ces régions une approche du Royaume de Dieu, mais ils n’ont pas été reçus.

L’ordre du Seigneur était qu’ils secouent la poussière de leurs pieds contre ces endroits.

Par non connaissance, par sentiments, je ne sais, des années qui auraient été fructueuses ailleurs, ont été gaspillées, surtout en pays musulmans.

Il n’y a dans cette déclaration aucun jugement envers ceux qui ont agi ainsi. Ils sont certainement dans la présence du Seigneur.

Si je mentionne ces faits, c’est uniquement pour avertir ceux qui ont encore le temps de se mettre devant le Seigneur, non pas pour demander s’ils doivent partir, l’ordre est formel, mais pour recevoir une direction de Sa part, pour connaître l’endroit où ils pourront servir et, selon Jean, chapitre 15, versets 7 et 8, être ses disciples et porter beaucoup de fruits.

Il y a des temps de visitation de Dieu. Tout au long de l’histoire de l’Eglise, nous voyons les interventions de Dieu dans certains pays.

Ces dernières années, nous avons pu facilement voir ce que le Seigneur fait dans de nombreux pays, régions ou villes.

Luc, dans son Evangile, mentionne la visitation de Dieu en Israël par l’envoi de JESUS (Luc, chapitre 1, versets 68 et 78 ; chapitre 7, versets 13 à 17 ; chapitre 19, versets 41 à 44).

Nous devons discerner les temps de visitation de Dieu. Le Seigneur est prêt à ouvrir devant nous une porte grande et d’un accès efficace, mais les adversaires sont nombreux (1 Corinthiens, chapitre 16, verset 9). Et une porte ouverte que personne ne peut fermer (Apocalypse, chapitre 3, verset 8).

Actuellement, nous croyons à une visitation de Dieu en Afrique Francophone. Nous la vivons.

Il y a certainement des visitations de Dieu ailleurs, qui doivent concerner d’autres disciples, d’autres serviteurs, d’autres églises.

Verset 16 : Nous voyons dans ce verset que : les réalités temporaires, humaines, ont : des conséquences éternelles, divines.

Les paroles des disciples doivent être oracles de Dieu (1 Pierre, chapitre 4, verset 11 ; Hébreux, chapitre 12, verset 25 ; 1 Corinthiens, chapitre 2, versets 1 à 5 ; 1 Thessaloniciens, chapitre 1, verset 4 et 5 ; Colossiens, chapitre 1, versets 3 à 8 ; 2 Corinthiens, chapitre 4, versets 3 à 6).

" Car celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. "

Ceci signifie que la façon de se comporter envers un disciple implique une attitude à l’égard du Seigneur Jésus et, de ce fait, en rapport direct avec Dieu.

Il faut donc que le disciple soit dans une attitude digne du Seigneur et de son Père céleste.

Versets 17 à 20 : La joie du service.

Nous voyons dans ce passage la communion du Seigneur Jésus avec les disciples dans le service.

Il leur dit : " Je voyais Satan tomber comme un éclair. " les disciples, eux, reviennent dans la joie.

Ce service des disciples a ses effets dans le domaine visible : les démons sont chassés. Mais cette action a ses répercussions dans l’invisible, Satan étant précipité.

Cette union des deux réalités, l’une humaine, mais puissante par le nom de Jésus, l’autre invisible, la présence du Seigneur ressuscité, vivant avec ses disciples, apporte un pouvoir, une autorité, et une protection merveilleuse aux disciples.

Pouvoir sur TOUTE la puissance de l’ennemi. Et RIEN, en aucun cas, ne peut leur nuire.

Les disciples peuvent être pleinement dans la joie, mais la plus grande joie est de savoir que leur nom est écrit dans les cieux.

Versets 21 et 22 : La joie du Maitre, du Seigneur.

Jésus tressaille de joie par le Saint-Esprit. Il loue le Père pour le merveilleux mystère, le dessein éternel de Dieu de révéler ces choses, ce si grand salut, cette grâce immense, aux enfants, à ces disciples ayant un cœur d’enfants, qui ont été choisis, désignés, envoyés, et qui partagent la joie du Seigneur, leur Sauveur.

Versets 23 et 24 : …. Réalités éternelles mises à exécution.

" … se tournant vers les disciples, il leur dit : … Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez. "

C’est " le mystère de sa volonté, le bienveillant dessein qu’il avait formé, … pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis… " (Ephésiens, chapitre 1, versets 9 et 10).

Les temps sont accomplis, les disciples le voient. Dans le passé, des prophètes et des rois ont désiré le voir mais ne l’ont pas vu.

Dès ce moment, et maintenant, et pour toujours, les disciples le voient et le verront. C’est le mystère du royaume, mystère caché de tous les temps, révélé maintenant aux saints (Marc, chapitre 4, verset 11 ; Colossiens, chapitre 1, versets 25 à 29 ; Romains, chapitre 16, versets 25 à 27).

Après cet exposé concernant le disciple selon le texte de Luc, chapitre 10, versets 1 à 24, j’aimerais prendre les seuls textes de l’Ancien Testament où nous trouvons le mot disciple, en hébreu " limmud ".

Il s’y trouve six fois seulement. Deux fois dans Jérémie, dans un sens négatif, (Jérémie, chapitre 2, verset 24) : " Anesse sauvage, disciple du désert (traduit dans Segond " habituée au désert ").

Chapitre 13, verset 23 : " vous qui êtes disciples du mal, " traduit : " vous qui êtes accoutumés à faire le mal. "

Par contre, nous avons trois beaux passages dans Esaïe, chapitre 8, verset 16 : " Enveloppe ce témoignage, scelle cette loi parmi les disciples. "

Ce texte nous montre qu’il y a quelque chose à envelopper, à sceller.

" Enveloppe ce teudah " (on ne trouve teudah que trois fois, ici, dans le verset 20 " à la loi et au témoignage, " et dans Ruth, chapitre 4, verset 7 : " Cela servait de témoignage. "

" Scelle cette torah ", qui est employée pour désigner la loi, 216 fois. C’est pour cela que nous avons employé cette traduction ci-dessus.

L’expression " la loi " est souvent employée dans le Nouveau Testament pour désigner tout l’Ancien Testament, la Parole de Dieu.

Ce qui a été enveloppé, scellé parmi les disciples de l’Ancien Testament, c’est ce qui a été caché pendant des siècles, et qui est révélé maintenant aux saints, le mystère de l’Eglise, Corps de Christ, l’Eglise qu’Il bâtit, et dont Il est le Chef suprême (Romains, chapitre 16, versets 25 à 27 ; Colossiens, chapitre 1, versets 25 à 27 ; Ephésiens, chapitre 1, versets 22 et 23).

Dans l’Eglise, il y a la parole et le témoignage. C’est pourquoi Esaïe, après avoir dit, chapitre 8, verset 16 : " Enveloppe le témoignage, scelle cette loi parmi les disciples, " dit au verset 20 : " A la loi et au témoignage ! Si on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. "

Esaïe a prophétisé, mais ce qu’il annonçait était " enveloppé, scellé " pour lui ; comme les autres prophètes, il a cherché… voulant sonder l’époque, les circonstances…. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour NOUS qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses.

C’est ce qui a fait la joie des disciples et qui a réjoui le Seigneur Jésus, par le Saint-Esprit.

C’est ce qui doit faire la joie de tous les vrais disciples du Seigneur de nos jours (1 Pierre, chapitre 1, versets 10 à 12).

Esaïe 8, verset 20 nous montre que ce qui est enveloppé, scellé parmi les disciples, devra être annoncé au peuple : " à la loi et au témoignage. "

Sinon, il n’y aura " pas d’aurore pour le peuple ". Pas de nouveau jour, pas de lumière.

Jésus est venu, Lui la lumière, Il a envoyé ses disciples, auxquels il a dit : " vous êtes la lumière du monde. "

" Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ".

Il illumine les yeux de notre cœur, en révélation et témoignage.

" Heureuses les oreilles qui entendent ce que vous entendez ". 

C’est la loi, la Parole de Dieu.

L’apôtre Paul précise : " …. si je ne venais à vous " par connaissance et doctrine " : la Parole de Dieu.

" Par révélation et prophétie " : le témoignage.

Maintenant nous prenons quelques passages de l’Apocalypse.

Jean. Lequel a attesté : la Parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ.

Jean est à Patmos, à cause de la Parole de Dieu, et du témoignage de Jésus.

Apocalypse, chapitre 1, versets 2, 9 ; chapitre 6, verset 9 ; chapitre 20, verset 4 : Et maintenant : Apocalypse, chapitre 19, verset 10 : " Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. "

C’est pourquoi, il devrait y avoir dans les églises locales, comme à Antioche, des prophètes et des enseignants.

Les prophètes avec le témoignage de Jésus, la prophétie, ce que l’Esprit dit aux églises. Les enseignants, la Parole de Dieu, l’enseignement, l’édification.

Esaïe, chapitre 50, verset 4 : " Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue de disciple…, chaque matin, Il éveille mon oreille pour que j’écoute, comme écoute un disciple. "

Pour avoir une langue de disciple, il faut nécessairement une oreille de disciple.

Il faut surtout que notre oreille soit attentive afin d’avoir, pendant la journée, une langue de disciple. Alors le disciple saura soutenir par la parole celui qui est abattu.

Esaïe, chapitre 54, verset 13 : " Tous tes fils seront disciples de l’Eternel, et grande sera la postérité de tes fils. "

La Parole de Dieu, prophétisée par Esaïe, restée cachée pendant des siècles, est devenue réalité dès la naissance de l’Eglise.

Nous l’avons déjà noté, il y a eu immédiatement une multiplication de disciples. L’apôtre Paul a été à l’image de son Seigneur, un grand faiseur de disciples. Ses fils spirituels sont nombreux, Timothée, Tite, Epaphras, et beaucoup d’autres.

Si nous sommes de fidèles disciples auxquels le Seigneur peut se révéler, nos fils spirituels et nos filles spirituelles seront tous disciples du Seigneur.

Mais il est aussi précieux, à nos yeux, et à ceux du Seigneur, quand nos propres enfants, garçons et filles deviennent disciples du Seigneur, que leur postérité devient également disciples du Maître de la moisson et que, désignés et envoyés par Lui, ils partent dans la moisson.

Après nous être arrêtés longuement sur l’ordre, le commandement : " Allez ", nous allons voir la commission.