L’Appel de l'apôtre

L’apôtre est appelé par le Saint-Esprit.

Une lecture de la Parole de Dieu, une prédication, des circonstances, peuvent être une confirmation.

Mais quel que soit le moyen que Dieu emploie pour révéler sa volonté à l’homme, c’est SA VOIX qui doit être entendue.

C’est LUI qui doit parler, n’oublions jamais que c’est de la Tête que nous devons recevoir, par l’Esprit, toutes nos directions.

Barnabas et Saul étaient parmi les prophètes et (docteurs) enseignants d’une église locale, ils étaient déjà au service du Seigneur quand l’appel de l’Esprit se fit entendre.

Le Saint-Esprit envoie dans l’œuvre des hommes pour l’apostolat, des hommes qui sont déjà équipés spirituellement, là où ils sont.

Un projet missionnaire peut être bien conçu. Les raisons évoquées justes, le besoin urgent, et les candidats bien préparés et qualifiés ; mais si ce n’est pas le Saint-Esprit qui appelle et met à part, il n’y aura pas de véritable apostolat.

Dans tous les temps, les vrais apôtres furent mis à part par le Saint-Esprit pour l’œuvre à laquelle Il les avait appelés.

Aujourd’hui il doit en être de même. C’est à cette condition là que Christ retrouvera Sa Souveraineté dans l’Eglise.

Dans l’épître aux Galates, l’apôtre Paul montre comment il tient son ministère de Dieu seul et non des hommes ou de sa propre initiative.

Dieu l’a mis à part dès le sein de sa mère (Galates, chapitre 1, verset 15).

Il est apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ (Galates, chapitre 1, verset 1).

L’Evangile qu’il prêche n’est pas de l’homme, il ne l’a ni reçu, ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ (Galates, chapitre 1, versets 11 et 12).

Les serviteurs de Dieu, membres représentatifs du Corps de Christ, ne peuvent pas se substituer à l’appel direct du Saint-Esprit, mais ils sont là pour confirmer l’appel du Seigneur. Voir Actes, chapitre 11, versets 2 à 4, et Galates, chapitre 2, versets 6 à 9).

Les plus considérés ne lui imposent rien… au contraire…. Ils lui donnent la main droite de la communion. Ils reconnaissent et s’associent à son apostolat.

Les serviteurs de Dieu et les églises doivent reconnaître au milieu d’eux les ministères établis par l’Esprit.

La mise à part de l'apôtre

Actes, chapitre 13, verset 2 : " … Mettez-Moi à part…  "

L’appel de l’Esprit est personnel. La mise à part est corporative. L’un n’est pas complet sans l’autre.

La mise à part est corporative, l’Esprit dit : mettez-moi à part… Les anciens, ou d’autres serviteurs de Dieu, imposent les mains et laissent partir ceux qui sont appelés (verset 3).

Il y a mise à part par l’imposition des mains, mais l’envoi, l’apostolat, est du Saint-Esprit (verset 4). Il est bon d’insister sur ce point, surtout pour le libre mouvement des apôtres dans l’œuvre.

Rappelons-nous que l’imposition des mains est l’expression de l’unité, de la communion, et d’une identification.

Il ne doit pas y avoir de précipitation dans la mise à part.

C’est dans le jeûne et la prière que la conviction est donnée par le Saint-Esprit quant à l’appel et à l’envoi des apôtres.

Puisque l’imposition des mains parle d’identification, d’unité et de participation, elle manifeste l’unité du Corps de Christ.

Ceux qui imposent les mains, s’identifient aux apôtres, et ils unifient les apôtres à l’Œuvre et aux églises locales.

Il ne peut pas s’agir ici d’une dénomination, ou d’une organisation, il s’agit d’un Organisme, le Corps de Christ.

Les apôtres ne peuvent œuvrer en tant que membres d’une organisation, mais en tant que serviteurs donnés à l’Eglise, Corps de Christ.

Toute œuvre, vraiment scripturaire et spirituelle, doit être issue du Corps et servir le Corps.

Nous devons veiller à ce que notre travail ne repose pas sur une autre base que celle du Corps de Christ, sinon Il cesse d’en être l’initiateur, Christ n’est la tête d’aucun système, d’aucune organisation. Il est la Tête de l’Eglise.

" Vous êtes heureux vous qui savez ces choses pourvu que vous les pratiquiez " (Jean, chapitre 13, verset 17).

LE SCEAU ET LES PREUVES DE L’APOSTOLAT

L’apôtre travaille avant tout à :

1. L’expansion de l’Eglise.

Il fait tout pour amener les païens à l’obéissance de la foi (Romains, chapitre 1, versets 5 et 6 ; chapitre 16, verset 26).

Par la Parole. Sa prédication reposant sur une démonstration d’Esprit de puissance, dans une pleine persuasion (1 Corinthiens, chapitre 2, versets 1 à 5 ; 1 Thessaloniciens, chapitre 1, verset 5).

Par les actes. Une patience à toute épreuve… recommandable… en toutes circonstances…. 

(2 Corinthiens, chapitre 12, verset 12 ; chapitre 6, versets 1 à 10 ; chapitre 11, versets 23 à 29).

Par la puissance des miracles et des prodiges.

Des signes, des prodiges et des miracles… il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.

…. des linges et des mouchoirs au contact de Paul… Dieu appuyant leur témoignage par des signes des prodiges et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté (2 Corinthiens, chapitre 12, verset 12 ; Actes, chapitre 2, verset 43 ; chapitre 5, versets 12 et 13 ; chapitre 19, verset 11 et 12).

Par la puissance de l’Esprit de Dieu.

Puissance pour la vérité… (1 Corinthiens, chapitre 4, verset 20 ; 2 Corinthiens, chapitre 13, versets 8 à 10).

Pour une proclamation abondante de l’Evangile… (Romains, chapitre 15, verset 19).

2. L’implantation d’églises.

J’ai posé le fondement

édifiés sur le fondement des apôtres

le témoignage de Christ étant solidement établi

le solide fondement de Dieu reste debout

(1 Corinthiens, chapitre 3, versets 6 à 10 ; Ephésiens, chapitre 2, verset 20 ; 1 Corinthiens, chapitre 1, verset 6 ; 2 Timothée, chapitre 2, verset 19).

3. L’édification des églises.

fortifiant les discipleset établissant des anciens dans chaque église

tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification.

L’apôtre a le fardeau des églises.

Il souffre pour elles les douleurs de l’enfantement.

Il supporte tout…

L’apôtre est content en tout, partout. Il peut tout, par Christ qui le fortifie…

(Actes, chapitre 14, versets 22 et 23 ; 2 Corinthiens, chapitre 12, verset 19 ; 2 Corinthiens, chapitre 11, versets 28 et 29 ; Galates, chapitre 4, verset 19 ; 2 Timothée, chapitre 2, verset 10 ; Philippiens, chapitre 4, versets 11 à 13).

C’est ainsi que l’apôtre a reçu autorité du Seigneur pour l’édification…

Il peut dire que les églises qu’il a fondées et édifiées sont son œuvre dans le Seigneur, et que les membres de ces églises sont le sceau de son apostolat dans le Seigneur (2 Corinthiens, chapitre 13, verset 10 ; 1 Corinthiens, chapitre 9, versets 1 à 3).

Le témoignage de l'apôtre

" Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. "

" Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres… le peuple les louait hautement " (Actes, chapitre 4, verset 33 ; chapitre 5, versets 12 et 13).

Tout d’abord leur témoignage est accompagné par une grande grâce qui repose sur eux. Il y a donc le sceau de Dieu sur eux. Nous lisons également que : le peuple les louait hautement.

C’est là que réside le danger : la popularité.

L’apôtre sait qu’il doit attendre une récompense divine et céleste, et il travaille dans ce but (Philippiens, chapitre 3, versets 13 et 14).

Mais il ne peut pas arrêter la joie, l’enthousiasme, la reconnaissance de ceux qui sont les bénéficiaires, ou les simples spectateurs des merveilles de Dieu, par son ministère.

Il ne peut que s’efforcer de diriger les regards et le cœur du peuple vers Jésus.

Il est fort possible que la foule continuera à louer, admirer et à proclamer les œuvres de l’apôtre.

L’homme de Dieu doit rester humble, ne pas se laisser influencer par les réactions de la foule. Il doit, lui, garder les regards sur Jésus le Chef et le Consommateur de sa foi. Il doit se souvenir que tout vient de et s’accomplit par Lui.

La foule admirative, qui loue les apôtres, le fait, sciemment, ou inconsciemment, pour le ministère que les apôtres manifestent, et qui frappe.

Elle exalte l’instrument du ministère donné par le Seigneur. Si le serviteur loue le Seigneur pour ses bienfaits et ses grâces incommensurables, il restera impassible au mouvement de la foule et des individus.

L’apôtre se souviendra également que les mouvements d’enthousiasme peuvent se changer en actes hostiles de rejet et de persécution (Actes, chapitre 14, versets 8 à 18 et 19 et 20).

L’apôtre doit être inébranlable face au triomphe et aussi devant la mort (Actes, chapitre 14, versets 8 à 18 et 19 et 20).

En lisant 1 Thessaloniciens, chapitre 2, versets 6 à 12, nous voyons là encore, ce que doit être le témoignage de l’apôtre.

L’apôtre doit accepter les tribulations et les souffrances, être prêt à donner sa vie pour le nom de Jésus et l’annonce de l’Evangile (2 Corinthiens, chapitre 6, versets 4 et 5 ; chapitre 11, versets 24 à 27).

Il ne fait aucun cas de sa vie, comme si elle lui était précieuse, mais il veut à tout prix poursuivre joyeusement sa course, dans le ministère qu’il a reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu.

Il ne cache rien de ce qui est utile, prêchant publiquement et dans les maisons…. Il annonce tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher (Actes, chapitre 20, versets 18 à 27).

Il se fait tout à tous et serviteur de tous.

Il fait tout à cause de l’Evangile. (1 Corinthiens, chapitre 9, versets 19 à 23 ; chapitre 10, verset 33).

Il œuvre en communion avec les églises locales, particulièrement celles qu’il a fondées lui-même. Il le fait autant que cela dépend de lui, car les églises peuvent refuser son ministère.

Lorsqu’il passe dans une église, il est normal que les anciens lui donnent toute la place pour qu’il puisse exercer pleinement son ministère.

L’apôtre parlera par révélation, par connaissance, par prophétie, par enseignement (doctrine).

Il lie et délie, livre à Satan et rétablit. Il a l’occasion de parler avec instance pour l’édification des saints.(2 Corinthiens, chapitre 10, versets 7 à 11 ; chapitre 12, verset 19 ; 1 Corinthiens, chapitre 14, verset 6 ; chapitre 5, versets 1 à 5 ; 2 Corinthiens, chapitre 2, versets 6 à 11 ; 1 Timothée, chapitre 1, verset 20 ; 2 Corinthiens, chapitre 12, verset 19 ; chapitre 13, verset 10).

L’apôtre a une vision divine, il vit l’heure de Dieu, le fardeau de Jésus est sur lui, il ne peut pas se retirer, l’amour de Christ le presse (Actes, chapitre 26, verset 19 ; 1 Corinthiens, chapitre 9, versets 16 et 17 ; 2 Corinthiens, chapitre 5, versets 14 et 15).

L’autorité de l'apôtre

La dépendance du Saint-Esprit n’est pas synonyme d’anarchie.

La reconnaissance de l’apostolat et des autres ministères selon Ephésiens, chapitre 4, verset 11, ne doit pas nous conduire dans le cléricalisme et dans une hiérarchie d’administration religieuse.

Dans 1 Corinthiens, chapitre 12, verset 28, nous lisons : " Et Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement… et ensuite

Y aurait-il une hiérarchie spirituelle qui établirait une subordination rendant certains ministères dépendants d’autres ministères ?

Il apparaît par ce texte et les passages que nous allons voir ci-dessous, qu’il faut répondre par l’affirmative.

Mais ajoutons qu’il faut absolument que ce soit vécu dans la suprématie du Saint-Esprit, il ne s’agira pas de contrainte, mais d’une acceptation librement consentie.

Apollos travaille en pleine communion avec l’apôtre Paul. Ce dernier insiste pour qu’il aille visiter les Corinthiens.

Apollos n’y voit pas son chemin ; alors Paul n’y voit pas une résistance au Saint-Esprit, ou à son apostolat ; il dit tout simplement : il partira quand il en aura l’occasion.

Le refus d’Apollos ne provoque pas une rupture entre lui et Paul (1 Corinthiens, chapitre 16, verset 12).

L’opposition de Diotréphe à ses co-anciens et aux ministères dans l’Œuvre, de passage dans leur église, manifeste qu’il résiste par méchanceté, non seulement aux serviteurs de Dieu, mais au Saint-Esprit (3 Jean, chapitre 9 verset 10).

Une autorité de l’apôtre dans ses décisions.

L’autorité de l’apôtre dans le choix qu’il fait, conduit par l’Esprit, des disciples qu’il veut former pour le service.

L’apôtre discerne un jeune disciple dont on rend un bon témoignage, il veut l’emmener ; les anciens d’accord lui imposent les mains, et ils partent (Actes, chapitre 16, versets 1 à 3).

L’autorité de l’apôtre est toute paternelle, mais nous verrons qu’elle est ferme, car elle vient du Saint-Esprit (2 Timothée, chapitre 4, verset 14 ; 1 Timothée, chapitre 1, verset 2 ; 2 Timothée, chapitre 1, verset 2).

Il en est de même de Tite (Tite, chapitre 1, verset 4).

Cette autorité est spirituelle, attachée à un ministère, et non à une organisation. Elle fonctionne au sein d’un organisme. L’apôtre unit ses compagnons d’Œuvre à ses décisions.

" Nous avons engagé Tite à aller chez vous… N’avons-nous pas marché d’un même esprit, sur les mêmes traces ? " (2 Corinthiens, chapitre 12, verset 18).

" avec un nouveau zèle, et de son plein gré… " (2 Corinthiens, chapitre 8, versets 16 et 17).

" J’espère vous envoyer… Timothée… qui partage mes sentiments… " (Philippiens chapitre 2, versets 19 à 24).

C’est dans une atmosphère paternelle et fraternelle que l’autorité apostolique s’exerce avec et sur ses compagnons de service.

Une autorité spirituelle dans l’enseignement.

" Le commandement que je t’adresse… " (1 Timothée, chapitre 1, verset 18). " applique-toi àoccupe-toi de… "

" Veille sur toi-même et sur ton enseignement…  persévère dans ces choses… " (1 Timothée, chapitre 4, versets 13 à 16).

" Tu as suivi de près mon enseignement… " (2 Timothée, chapitre 3, verset 10).

Une autorité sur le mouvement des compagnons d’œuvres.

Paul appelle Silas et Timothée qui viennent le rejoindre. Puis plus tard, il envoie Timothée et Eraste en Macédoine (Actes, chapitre 17, verset 15 ; chapitre 18, verset 5 ; chapitre 19, verset 22).

Voyez également les passages suivants : 

Ephésiens, chapitre 6, versets 21 et 22. Il envoie Tychique.

1 Corinthiens, chapitre 16, versets 10 et 11. Il appelle Timothée.

Philippiens, chapitre 2, versets 25 à 30. Epaphrodite est envoyé chez les Philippiens.

Colossiens, chapitre 4, versets 7 à 9. Tychique doit accompagner Onésime.

2 Timothée, chapitre 4, versets 9 à 13. Timothée doit rejoindre l’apôtre et ramener Marc.

Tite, chapitre 3, versets 12 à 14. Il est rappelé d’urgence et doit pourvoir au voyage de Zénas. Artémas ou Tychique le remplacera.

Il y a certainement une autorité, un commandement dans le mouvement au sein de l’œuvre, mais il y a une souveraineté divine à laquelle les apôtres sont très sensibles.

Le Saint-Esprit peut empêcher, l’Esprit de Jésus est libre de ne pas permettre, et une vision d’en haut vient alors éclairer le chemin (Actes, chapitre 16, versets 6 à 10).

Cette soumission à l’autorité apostolique, dans une dépendance réelle du Saint-Esprit conduit dans une communion dans l’Œuvre.

Une autorité dans une communion.

L’apôtre associe très étroitement ceux qui travaillent avec lui à son œuvre. Il les appelle ses

" compagnons d’Œuvre. "

Romains, chapitre 16, versets 9, 21. Urbain et Timothée, compagnons d’œuvre.

2 Corinthiens, chapitre 3, verset 23. Tite, compagnon d’Œuvre.

Philippiens, chapitre 2, verset 25. Epaphrodite, compagnon d’œuvre et de combat.

Philippiens, chapitre 4, verset 3. Clément et autres compagnons d’œuvre.

Colossiens, chapitre 1, verset 7. Epaphras, compagnon de service.

Philémon, versets 1, 2, 23, 24. Philémon, Archippe, Epaphras, Marc, Aristarque, Démas, Luc, mes compagnons d’œuvre.

Parmi ces compagnons d’œuvre, il est bon de mentionner Aquilas et Priscille (Prisca) (Romains, chapitre 16, versets 3 et 4).

Des diaconesses sont mentionnées comme ayant travaillé et combattu pour l’Evangile avec les apôtres.

Romains, chapitre 16, versets 1 et 2. Phoebé.

Romains, chapitre 16, verset 12. Thyphène, Tryphose, Perside.

Philippiens, chapitre 4, versets 2 et 3. Evodie et Syntyche.

Le champ de l'apôtre

Cette communion n’entrave pas la liberté des apôtres. Paul et Barnabas ont un différend au sujet de Jean, surnommé Marc.

Ce dissentiment est assez vif pour provoquer une séparation. Mais il n’y a ni exclusion, et surtout pas d’excommunication.

Ils se séparent et forment deux équipes différentes. Ce qui est bon à souligner, c’est que plus tard, (probablement après la mort de Barnabas), nous retrouvons Marc parmi les compagnons d’Œuvre de Paul (Philémon, verset 24 ; Colossiens, chapitre 4, verset 10 ; 2 Timothée, chapitre 4, verset 11).

Cette communion n’exclut pas la réprimande.

Paul reprend Pierre (Galates, chapitre 2, versets 11 à 14).

Pierre accepte le reproche de Paul et reste en communion avec lui (2 Pierre, chapitre 3, verset 15).

" Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres " (1 Corinthiens, chapitre 12, verset 28).

" Un seul et même Esprit énergise toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut. "

L’apôtre ayant la première place dans les ministères donnés par Dieu et distribués par le Saint-Esprit, a de ce fait autorité qu’il doit maintenir dans la dépendance du Saint-Esprit.

Ce don de Dieu à l’Eglise n’a pas été donné seulement pour la naissance de l’Eglise, mais bien au contraire, pour toute la période de l’Eglise de la Pentecôte à l’enlèvement, lors de l’Avènement du Seigneur Jésus.