Chapitre 6 - Les dons d'inspiration
A. LA PROPHETIE.
B. LE DON DES LANGUES.
C. LE DON D’INTERPRETATION.
Les dons d’inspiration sont des manifestations surnaturelles données par le Saint-Esprit.
C’est saisi par le Saint-Esprit que des croyants baptisés dans le Saint-Esprit reçoivent L’INSPIRATION ; c'est-à-dire, des paroles données par le souffle de Dieu.
Il est écrit que toute l’Ecriture est donnée par inspiration, par le souffle de l’Esprit.
Comme Dieu a soufflé de son Esprit dans les narines de l’homme, c’est ainsi que le Seigneur Jésus a envoyé le Saint-Esprit sur ses disciples.
Pierre dit que c’est poussé par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé.
Jean nous dit que nous devons avoir des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit aux églises.
Donc, aujourd’hui encore, le Saint-Esprit parle et Il le fait en soufflant, en inspirant des hommes et des femmes de Dieu. (2 Timothée, chapitre 3, verset 16 ; Genèse, chapitre 2, verset 7 ; Jean, chapitre 20, verset 22 ; 2 Pierre, chapitre 1, verset 22 ; Apocalypse, chapitre 2, verset 7).
L’église primitive manifeste sa foi dans le prophétisme lorsqu’elle dit dans sa prière (Actes, chapitre 4, verset 25) :
" Seigneur…. C’est Toi qui as dit " (C’est Dieu qui parle).
" Par le Saint-Esprit " (Dieu parle par l’Esprit, donc par inspiration).
" Par la bouche de notre père, ton serviteur David " (Dieu parle par prophétie).
A. Le don de prophétie
" … à un autre, LA PROPHETIE… "
Le don de prophétie est un don supérieur.
1 Corinthiens, chapitre 14, versets 1 à 5 :
" … Désirez avec ardeur les dons spirituels, surtout à celui de prophétie. En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langue s’édifie lui-même ; celui qui prophétise édifie l’Eglise. Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Eglise reçoive de l’édification. "
La prophétie est une forme miraculeuse de la parole, comme il y a une forme miraculeuse dans les actes de foi, de guérison et des miracles.
C’est un miracle dans le domaine de la parole. La prophétie est un message, donné par action directe du Saint-Esprit.
Le don de prophétie n’est pas le fruit d’une réflexion humaine ou d’une résolution humaine. C’est une contrainte directe du Saint-Esprit, qui pousse un homme ou une femme à dire les paroles de Dieu.
Dire une parole du Saint-Esprit, c’est très sérieux. Et on ne prophétise pas sans être certain que ce soit le Saint-Esprit qui donne lui-même la parole.
C’est une parole qui vient directement du Seigneur et celui ou celle qui prophétise peut s’étonner des paroles qui sortent de sa bouche par l’inspiration du Saint-Esprit.
Mais dans l’assemblée, quelqu’un saura que ces paroles lui seront adressées, ou les événements qui suivront, attesteront que ces paroles étaient un message de Dieu.
Le message prophétique peut s’adresser à une personne.
Prenons un exemple, (Actes, chapitre 21, verset 10).
AGABUS dit : " Voici ce que déclare le Saint-Esprit. " Il s’adresse à une personne, à l’apôtre Paul. La prophétie peut s’adresser aussi à une compagnie de personnes (Actes 13, verset 4).
Là, il s’agit des anciens, c’est une prophétie très typique. 5 serviteurs sont là, servant le Seigneur dans leurs ministères, priant et jeûnant.
" Le Saint-Esprit dit : " Mettez-moi à part… " Il parle à la 1ère personne. C’est une seule phrase donnée par prophétie. Comment le Saint-Esprit a-t-il dit cela ?
Le Saint-Esprit a parlé par un des 5 hommes qui étaient là. Il y avait à Antioche des prophètes et des docteurs. Et un des prophètes a donné cette prophétie en disant : … " Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’Œuvre à laquelle je les ai appelés. "
C’était vraiment le Seigneur qui parlait par le Saint-Esprit.
Une prophétie peut aussi annoncer un évènement à venir (Actes, chapitre 11, versets 27 à 30).
Agabus se lève et annonce par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre.
Et elle arriva sous Claude (Empereur romain).
Plusieurs personnes en 1939 dans des réunions en entendu une prophétie annonçant une grande guerre.
Les prophéties, en général, s’adressent à quelqu’un dans l’assemblée, ou c’est un message spécial qui concerne le groupe qui est là réuni, ou encore un message ayant une portée plus grande pour le peuple de Dieu en général.
L’Esprit Saint donne des messages directement pour l’édification de l’église, parce que la prophétie édifie, exhorte, console.
Dans Actes, chapitre 21, verset 8, nous voyons que Philippe avait 4 filles qui prophétisaient.
Philippe était un homme rempli de l’Esprit-Saint ; la prophétie était donnée par ses filles lorsque le Saint-Esprit les saisissait. Le Saint-Esprit pouvait les saisir dans le rassemblement comme ailleurs. Comme il le voulait.
Le don de prophétie procède d’une action directe du Saint-Esprit. Elle doit être contrôlée, afin que l’on soit certain que la prophétie vienne de l’inspiration du Saint-Esprit, et que c’est sous sa puissance que la prophétie est donnée.
Les anciens qui sont là jugent, discernent (1 Corinthiens, chapitre 14, verset 29).
" Pour ce qui est des prophètes, que 2 ou 3 parlent, que les autres jugent. " Ce verbe grec signifie discerner.
Si un autre a une révélation, que le 1er se taise.
Vous pouvez tous prophétiser successivement afin que tous soient instruits, que tous soient exhortés.
Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix.
Dans Actes, chapitre 13, versets 1 à 4, lorsqu’il y a eu cette prophétie concernant Barnabas et Saul, les frères ont continué de jeûner et de prier pour voir si la prophétie était véritablement du Saint-Esprit.
S’il y a une prophétie dans une assemblée, les anciens doivent discerner si c’est du Saint-Esprit, parce qu’il peut y avoir des prophéties qui naissent dans l’imagination des frères ou des sœurs ; au commencement, la prophétie peut être juste et à la fin, c’est la pensée de celui ou de celle qui prophétise.
Il faut arrêter et discerner ce qui est de la chair ou de l’imagination humaine. Il faut examiner toutes choses ; retenir ce qui est bon. Ceci est aussi vrai pour la prophétie (1 Thessaloniciens, chapitre 5, verset 21).
Si un autre a une révélation, que le 1er se taise. Il est possible qu’un frère se lève sous l’impulsion du Saint-Esprit et donne une prophétie, et qu’un autre ait une révélation, alors le premier doit se taire.
1 Corinthiens, chapitre 14, versets 29 à 32 : Si c’est vrai pour les prophètes, c’est aussi vrai pour le don de prophétie.
Vous comprenez qu’il faut que ce soit le Saint-Esprit qui ait la prééminence dans le rassemblement, sinon il y aurait des difficultés parmi les chrétiens qui manifestent un don et qui doivent donner la place à un autre qui se lève, et qui donne une prophétie.
Il doit se plier aux enseignements de l’Ecriture. Si un autre se lève, poussé par le Saint-Esprit, le premier doit se taire.
Il faut pouvoir dire que c’est sous l’autorité du Saint-Esprit, que l’Assemblée ait le discernement pour dire : Oui, il s’est levé, nous sommes convaincus que c’est par le Saint-Esprit. Et à ce moment là, on se soumet.
C’est ça le don de prophétie, et nous devrions toujours l’avoir dans nos assemblées.
Désirez avec ardeur les dons spirituels, SURTOUT LE DON DE PROPHETIE, afin de vivifier l’enseignement donné par les Enseignants.
On a des Enseignants qui le sont par le Saint-Esprit (quoique ce ne soit pas toujours le cas). Ils enseignent la doctrine, ils doivent approfondir les croyants dans les Ecritures. Eux aussi édifient (Ephésiens, chapitre 4, versets 12 et 13).
Nous pouvons dire que lorsqu’un message prophétique est donné, c’est très solennel, et que celui qui doit le donner le fait en tremblant, se disant : Je vais parler, poussé par le Saint-Esprit, et donner un message venant du Seigneur. Il y a une contrainte du Saint-Esprit qui oblige le prophète à parler, sinon, il est malheureux.
A ce moment-là, il y a dans l’Assemblée, une attestation de l’ESPRIT. S’il n’y a pas cette attestation, les anciens doivent intervenir. Mais ce n’est pas parce que c’est tellement solennel, tellement grand, tellement délicat, que nous devons craindre et nous abstenir.
Dieu donne discernement concernant ce don spirituel, établi pour tout le temps de l’Eglise jusqu’à la Parousie.
Soumettons-nous à la Parole de Dieu, qu’Il nous éclaire et nous dirige dans ses dons de l’Esprit-Saint.
Le don de prophétie peut conduire celui qui a ce don dans un ministère de prophète. Mais le don n’est pas nécessairement un ministère.
On peut recevoir un don de prophétie à un moment précis, pour un besoin précis, sans être prophète pour cela. Obéissons à la parole du Seigneur et recherchons avec ardeur les dons du Saint-Esprit, surtout celui de prophétie.
Pendant le mouvement du Saint-Esprit parmi les jeunes du Sud du Tchad, il y a eu plusieurs visions prophétiques et des prophéties.
Une vision prophétique annonçait que le responsable de tout le mouvement des jeunes (environ 3000) resterai seul. Il y avait une rivière à traverser, là il fut abandonné, son adjoint partait d’un autre côté. Tout s’est accompli selon cette vision.
Une prophétie annonçait que le mouvement du Saint-Esprit au Tchad se répandrait au Centrafrique. Pendant que j’étais absent, des jeunes désirèrent de descendre au Centrafrique, croyant voir la bénédiction s’y répandre. Il n’en fut rien, ce n’était pas le moment.
Neuf ans plus tard, le responsable du mouvement au Tchad est descendu à Bangui. Il n’a tenu qu’une seule réunion, donnant son témoignage de l’action du Saint-Esprit au Sud du Tchad.
Des jeunes ont été touchés. Ils se sont réunis dans un bois pour prier et s’humilier. Ils ont été baptisés dans le Saint-Esprit, ont parlé en langue et ont prophétisé. Ils ont été chassés de leur église. Un feu était allumé, mais est resté sous la cendre.
Peu de temps après, nous arrivions à Bangui, certains que c’était le Seigneur qui nous y envoyait. Nous avons commencé avec quelques jeunes, (pas ceux mentionnés ci-dessus), le feu d’une visitation de Dieu s’est enflammé. La prophétie donnée 10 ans avant s’accomplissait pleinement.
Une autre prophétie, donnée par un évangéliste du Tchad (8 ans auparavant), disait entre autres : " J’ai encore beaucoup d’âmes à te donner. " Nous le voyons s’accomplir, déjà plus de 3000 âmes ont accepté Jésus-Christ comme Sauveur. Il y a également de nombreuses guérisons et délivrances.
La prophétie donnée au Tchad, attestée au Centrafrique, nous a été confirmée par une prophétie au Bas-Zaïre, dans une église isolée.
Une vision prophétique, et une prophétie donnée pendant notre séminaire en janvier 1984, indiquent un dessein de Dieu dans ce qui se passe au Zaïre actuellement.
B. Le don des langues
Nous arrivons au point culminant de notre étude sur les dons spirituels.
D’une part, c’est le don qui arrive en fin de liste, et c’est le don le plus discuté.
Ceux qui, dans l’Eglise chrétienne, discutent la question des dons spirituels disent que le don des langues est le don le moins important.
Certains l’appellent le don inférieur. C’est extraordinaire que ce soit le plus discuté. Pourtant nous disons que tout ce qui vient de l’Esprit de Dieu est tellement supérieur à tout ce qui est humain.
Lisons 1 Corinthiens, chapitre 14, versets 2, 3, 4 ; la pensée initiale du parler en langues est : " Celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes mais à Dieu, car personne ne le comprend. " Le parler en langue, c’est donc parler à Dieu.
Certains disent : Parler en langues, c’est partir en mission là où il y a des langues difficiles à apprendre et Dieu qualifie pour apprendre très rapidement la langue du Pays. Nous avons connu des missionnaires très qualifiés pour l’étude des langues.
Être qualifié, recevoir une sagesse pour l’étude des langues, ce n’est pas le don des langues.
Celui qui parle en langue parle à Dieu et non pas aux hommes. Les hommes ne le comprennent pas.
Exceptionnellement, certaines manifestations du don des langues sont comprises des hommes.
Ce fut le cas le jour de la Pentecôte. Nous connaissons deux jeunes filles françaises, mais d’origine arménienne, qui ne croyant pas au don des langues, ont entendu un don des langues en arménien, et l’interprétation était exacte. Ces jeunes chrétiennes ont été convaincues de la véracité du don.
Un professeur italien entend, dans un culte, une prière d’actions de grâces dans un italien académique. A la sortie du culte, il a salué et parlé en italien avec le chrétien qui avait loué Dieu en langues. Ce dernier lui a répondu : parlez-moi en français, je ne comprends pas ce que vous me dites. Le professeur lui a répondu : vous avez pourtant loué Dieu dans un italien parfait.
Un pasteur a arrêté une chrétienne qu’il avait entendue, de loin, prier en langues. Il n’y croyait pas. Ce pasteur est allé le lendemain s’asseoir à côté d’elle. Il a entendu cette sœur prier en grec ancien, celui employé dans le Nouveau Testament. Cette chrétienne ne connaissait aucune langue étrangère.
Ces exemples démontrent la véracité des dons spirituels dans ces derniers temps de l’Eglise. Toutefois, ces expériences peuvent donner de l’assurance à ceux qui se posent des questions.
Dieu a fait un grand miracle en Russie par le parler en langues.
Un évangéliste avait été autorisé à aller en Russie prêcher l’Evangile, à une condition : que ce soit les autorités russes qui fournissent l’interprète.
Il a eu comme interprète une femme très endoctrinée et convaincue dans l’enseignement de Staline.
A un moment, cette femme lui crache au visage et lui dit : j’en ai assez d’entendre des âneries, puis elle s’en va.
L’Evangéliste désemparé crie à Dieu pour qu’Il intervienne. Pendant qu’il priait, il se met à parler en langues.
Quand il ouvre les yeux, tout étonné, il voit des centaines de personnes s’approcher en pleurant sur leurs péchés. Il avait prêché en russe, sans le savoir, et des âmes se convertissaient.
Dieu a donné ce don des langues, à ce moment-là, pour que les gens comprennent et soient sauvés.
Une telle expérience est rare.
Les langues sont malheureusement quelquefois provoquées. Si elles se manifestent ainsi, c’est simplement une excitation psychique.
Chercher premièrement le don des langues avant le baptême dans le Saint-Esprit n’est pas scripturaire.
On prie pour le baptême dans l’Esprit et l’Esprit s’exprime par notre voix en langues. C’est pourquoi le Seigneur a aussi donné diversité de ministères.
Les Anciens, dans l’église locale, sont des surveillants (Actes, chapitre 20, versets 28 à 30).
Ils sont là pour discerner quels sont les esprits qui animent ceux qui sont dans l’assemblée. On ne peut ajouter foi à tout esprit ; il faut éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu (1 Jean, chapitre 4, verset 1).
Paul exhorte les Corinthiens, à ne pas recevoir un autre esprit que Celui qu’ils ont reçu (2 Corinthiens, chapitre 11, verset 4).
Car si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile.
L’esprit est dans une exaltation devant Dieu. Mais l’intelligence est stérile.
La Parole dit : " Que faire donc ? Je prierai par l’Esprit. Mais je prierai aussi avec mon intelligence. " On priera en langues, mais il y aura aussi d’autres prières.
Il ne peut y avoir que cela. Je chanterai par l’Esprit, et je chanterai aussi avec l’intelligence.
Il y a des chants en langues. Il y a des cantiques spirituels en langues. Des paroles en langues sur une mélodie céleste.
Mais on ne doit pas seulement chanter en langue. Mais on ne devrait pas non plus chanter seulement des chants de nos recueils, sans jamais avoir ces autres manifestations.
Il faut le contrôle du Saint-Esprit. Que ce ne soit pas toujours nos cantiques préférés que nous demandions ou que nous chantions.
Il y a des chants qui sont des chants de l’Esprit. Dans certains passages, il est parlé des cantiques spirituels (Ephésiens, chapitre 5, verset 19 ; Colossiens, chapitre 3, verset 16).
Il y a trois façons de chanter dans l’Assemblée. Des chants que nous appelons des cantiques, des psaumes que les juifs chantaient, et qui existent encore dans les Eglises officielles, et que nous chrétiens évangéliques avons mis de côté : c’est une erreur.
On devrait encore chanter les psaumes. Et il y a des cantiques spirituels. Pourquoi rejeter les uns, mépriser les autres ?
Mettons en pratique toute la Parole de Dieu. Généralement les cantiques spirituels sont des cantiques en langues. En principe ils devraient être interprétés en langue connue.
Des cantiques spirituels peuvent être donnés par l’Esprit dans la langue connue. Nous avons reçu des cantiques spirituels, inspirés dans un culte, directement en français.
Nous avons connu une sœur qui ne chantait pas très juste. Quand elle recevait un chant par l’Esprit, elle le chantait en langue d’une façon merveilleuse puis le chantait de même en français.
Nous devons nous incliner devant la Parole de Dieu. " Je chanterai aussi avec l’intelligence… autrement, si tu rends grâces par l’Esprit, comment répondra-t-il Amen ! à ton action de grâce, puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ? Tu rends, il est vrai, d’excellentes actions de grâces, mais l’autre n’est pas édifié " (1 Corinthiens, chapitre 14, versets 15 à 17).
Mais si je peux m’unir en esprit au parler en langues, et qu’ensuite, il y a l’interprétation, alors l’âme s’épanouit devant Dieu.
Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous… Qui dit cela ? C’est l’apôtre Paul. Mais il dit aussi autre chose. Il dit : Je parle en langue plus que vous tous, mais dans l’église, j’aime mieux dire 5 paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue. C’est la sagesse du Saint-Esprit.
L’apôtre Paul n’est pas négatif. Il dit : Moi, je parle en langue plus que vous tous.
Mais il est apôtre : il exerce son ministère d’église en église, et plutôt que d’y aller pour parler en langue, il préfère profiter de son passage pour les édifier, et fortifier leur foi. Voilà l’équilibre.
Dans 1 Corinthiens, chapitre 14, versets 20 à 25, l’apôtre Paul nous exhorte à être des hommes faits à l’égard du jugement (discernement). Puis il cite une prophétie d’Esaïe, chapitre 28, versets 9 et 10 : " A qui veut-on enseigner la Sagesse ? C’est précepte sur précepte…règle sur règle… un peu ici, un peu là. "
Israël est dans la tradition, sous les préceptes et des règles (c’est ce que le Seigneur Jésus reproche aux pharisiens et aux scribes qui annulent la Parole de Dieu au profit de la tradition " (Matthieu, chapitre 15, versets 3 à 9).
Versets 11 à 13 : " Oui certes, c’est par des lèvres balbutiantes et des langues étrangères qu’Il va parler à ce peuple, lui qui leur avait dit : Voici le repos, laissez reposer l’accablé ! Voici le calme !
Mais ils n’ont pas voulu écouter. Alors Yahweh leur parle ainsi : " règle sur règle, précepte sur précepte… " (Version de Jérusalem).
" Ces choses leur sont arrivées pour nous servir d’exemples et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles " (1 Corinthiens, chapitre 10, verset 11).
… " Il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples " (Actes, chapitre 20, verset 30).
" De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes "… Je les combattrai avec l’épée de ma bouche " (Apocalypse, chapitre 2, versets 15 et 16).
De nos jours, le Seigneur combat les contradicteurs (1 Corinthiens, chapitre 11, verset 16).
" … si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore " (version de Jérusalem : S’il l’ignore, c’est qu’il est ignoré " (1 Corinthiens, chapitre 14, versets 37 et 38).
En conclusion l’apôtre Paul, en citant Esaïe, chapitre 28, versets 9 à 13, lie cette prophétie au don des langues, en disant : " Par conséquente, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants. "
Nous ne voulons pas annuler la prophétie d’Esaïe, ni son accomplissement, le don des langues.
" Je désire que vous parliez tous en langues " (1 Corinthiens, chapitre 14, verset 5)
Mais " … celui qui parle est un barbare pour moi " (1 Corinthiens, chapitre 14, verset 11).
De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’église que vous cherchiez à en posséder abondamment. "
" C’est pourquoi, que celui qui parle en langue PRIE pour avoir le don d’interpréter (1 Corinthiens, chapitre 14, versets 12 et 13).
1 Corinthiens, chapitre 14, versets 26 à 33, nous enseigne que faire dans nos rassemblements. Concernant le parler en langues, nous lisons : " En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour et que quelqu’un interprète ; s’il n’y a pas d’interprète, qu’on se taise dans l’église, et qu’on parle à soi-même et à Dieu. "
Dans les églises " du plein Evangile " ou " charismatiques ", en général, il y a au minimum un interprète.
Si la réunion dure longtemps, il peut y avoir, après un long intervalle, plusieurs fois les deux ou trois qui parlent en langue, avec interprétation.
Nous croyons certainement aux dons spirituels. Mais nous devons reconnaître que dans la majorité des cas de parler en langue, nous entendons " un message " et non une interprétation.
Il est certain que ceci peut provenir du fait que trop souvent, " nous ne savons pas ce qu’il nous faut demander dans nos prières ".
Alors le Saint-Esprit, qui sonde les cœurs, connaît les besoins de chacun.
L’Esprit, alors, intercède pour nous par des soupirs inexprimables, des prières en langue par exemple. Le Seigneur alors par l’Esprit répond à nos soupirs par un message (Romains, chapitre 8, versets 23 et 26).
" Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux églises " (Apocalypse, chapitre 2, versets 7, 11, 17, 28 ; chapitre 3, versets 6, 13, 22).
Dieu parle par Sa Parole (Jean, chapitre 17, verset 17). Et l’Esprit nous conduit dans toute la vérité. Il nous annonce les choses à venir, Il prend ce qui est à JESUS et Il nous l’annonce (Jean, chapitre 16, versets 13 et 14).
C. Le don d'interprétation
" … à un autre… L’INTERPRETATION DES LANGUES ".
L’interprétation des langues est une nécessité, afin que l’église soit édifiée, et que les croyants puissent également participer à l’onction du Saint-Esprit qui se manifeste au milieu d’eux. Leurs Amens et Alléluias deviennent alors une harmonie dirigée par l’Esprit.
Il faut le don d’interpréter dans le rassemblement sinon il faut se taire.
Nous ne devons pas confondre interprétation et traduction. Il n’est jamais parlé de don de traduction. La traduction doit être au maximum littérale. A quelque chose près, de la même longueur que le message a traduire.
Pour l’interprétation, il s’agit d’un exposé très court ou plus long que la langue. Il n’y a pas de traduction littérale en général.
L’interprétation peut également être une contemplation donnée par celui ou celle qui a prié en langue.
Nous avons eu deux interprétations très spéciales. L’une était une contemplation de la déclaration dans l’Apocalypsede Jean, chapitre 4, verset 6. Une définition de la mer de verre.
La seconde était une contemplation et un exposé du fleuve qui sort du trône de Dieu et de l’agneau (Apocalypse, chapitre 22, verset 1). Nous étions tous transportés dans la louange et l’adoration.
Demandons à Dieu de manifester davantage le parler en langue parlant des merveilles de Dieu (Actes, chapitre 2, verset 11). Une manifestation de l’Esprit, c’est aussi " glorifier Dieu " (Actes, chapitre 10, verset 46).
En conclusion, réalisons que c’est DIEU QUI ENERGISE TOUT EN TOUS… (1 Corinthiens, chapitre 12, verset 6 et c’est LE MEME ESPRIT QUI ENERGISE TOUTES CES CHOSES, LES DISTRIBUANT A CHACUN COMME IL VEUT (1 Corinthiens, chapitre 12, verset 11).
Le baptême dans le Saint-Esprit nous est donné pour que nous disciples du Seigneur, nous soyons des témoins, avec une bonne mesure, serrée, secouée, qui déborde de notre sein.
En sorte que nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu, et que Dieu soit glorifié dans l’Eglise, dans toutes les générations, (la nôtre aussi) aux siècles des siècles (Actes, chapitre 1, verset 8 ; Luc, chapitre 6, versets 40 et 38 ; Jean, chapitre 7, versets 38 et 39 ; Ephésiens, chapitre 3, versets 19 à 21).
Hébreux, chapitre 2, versets 1 à 4 : Nous devons veiller, surtout dans ces temps de la fin, de ne pas être emportés loin des choses que nous avons entendues….
Comment échapperons-nous si nous négligions un si grand salut ?
" Annoncé par le Seigneur, confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges et divers miracles, et par LES DONS DU SAINT-ESPRIT, distribués SELON SA VOLONTE " (Romains, chapitre 11, versets 33 à 36).
O profondeur de la richesse, de la sagesse de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles… C’est DE LUI, PAR LUI et POUR LUI, que sont toutes choses. A LUI la gloire, dans tous les siècles ! AMEN !
Les serviteurs de Dieu, Anciens d’une église locale ayant la surveillance du troupeau et la responsabilité de la paître, (Actes, chapitre 20, verset 28) doivent rechercher avec ardeur les dons les meilleurs et aspirer aux dons de révélation, la parole de sagesse, la parole de connaissance, le discernement des esprits.
Toutefois, les dons ne sont pas donnés aux seuls serviteurs de Dieu, chaque chrétien peut être baptisé dans le Saint-Esprit, sans ministère et qualifications particulières, mais disponible et sensible aux manifestations du Saint-Esprit, comme l’Esprit lui-même le veut (1 Corinthiens, chapitre 12, verset 11).
Pendant une réunion de l’église, un frère ou une sœur peuvent recevoir une parole de sagesse ou de connaissance répondant à un besoin d’un participant, ou à un besoin général.
Lorsqu’un des dons de révélation est donné, les chrétiens remplis du Saint-Esprit recevront une attestation intérieure, un amen, par le Saint-Esprit, et les anciens discernent et reçoivent assurance par le même Esprit.