Chapitre 5 - Les dons de puissance

A. LA FOI.

B. LE DON DES MIRACLES.

C. LES DONS DES GUERISONS.

Nous sommes assujettis aux lois physiques que Dieu a établies. Mais Dieu demeure le Seigneur du ciel et de la terre (Luc, chapitre 10, verset 21 ; Actes, chapitre 17, verset 24) ; Il fait ce qu’Il veut dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes (Psaumes, chapitre 135, verset 6).

Les dons de Puissance sont donnés pour attester Sa souveraineté par l’Eglise, et par la foi de ceux qui croient (Marc, chapitre 16, verset 17 ; Jean, chapitre 14, verset 12).

Par les dons de puissance, les lois physiques établies par Dieu peuvent être surpassées, même bouleversées.

Dieu l’a déjà fait dans l’Ancienne Alliance, avec Moïse, pour Israël, en Egypte, à la sortie d’Egypte dans le désert, avec Josué dans la conquête de Canaan, avec Gédéon, Elie, Elisée, Esaïe et Ezéchias, Daniel, pour ne citer que ceux-là.

Le Seigneur l’a confirmé dans son ministère à Cana, en marchant sur les eaux, en arrêtant la tempête et calmant la mer, en multipliant les pains, et Il a vaincu la mort (Actes, chapitre 2, versets 22 à 24).

L’Evangéliste Philippe fut transporté miraculeusement du chemin de Gaza à Azot (Actes, chapitre 8, verset 40).

Les portes de fer de la prison se sont ouvertes devant Pierre (Actes 12, verset 10).

L’Eglise primitive priait pour que les dons de puissance se manifestent (Actes, chapitre 4, verset 30).

Les dons surnaturels sont une des preuves de l’apostolat (2 Corinthiens, chapitre 12, verset 12 ; Romains, chapitre 15, verset 19).

Dieu atteste sa Parole par les dons surnaturels, (Galates, chapitre 3, verset 5 ; Hébreux, chapitre 2, verset 4).

Il veut le faire encore aujourd’hui.

A. La foi

" … à un autre, la foi… "

Il ne s’agit pas de la foi que nous devons avoir pour être sauvés (Actes, chapitre 16, verset 31 ; Hébreux, chapitre 10, verset 39 ; Ephésiens, chapitre 2, verset 8).

Ni de la foi sur laquelle nous devons être fondés, affermis (Colossiens, chapitre 2, verset 7), sans laquelle nous ne pouvons être agréables à Dieu (Hébreux, chapitre 11, verset 6).

Dans l’Ancien Testament, nous voyons des actes de foi.

Moïse, par la foi manifeste la puissance de Dieu par les jugements qu’il fait tomber sur l’Egypte, puis en séparant la mer Rouge.

Josué lui aussi, vit les miracles de la foi.

Les sacrificateurs, par la foi, avancent dans les eaux du Jourdain. 

Par des actes de foi, Israël fait le tour des murailles de Jéricho jusqu’à ce que les murailles tombent.

La prière de la foi de Josué demande que, et ordonne : " Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon " (Josué, chapitre 10, versets 12 à 15).

Dieu répondit : " Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course… PRESQUE un jour. "

Pourquoi PRESQUE, parce que Dieu voulait répondre à Ezéchias qui demandait que l’ombre recule de dix degrés. Ainsi le " presque " du temps de Josué est devenu, avec les dix degrés, un jour complet (2 Rois, chapitre 20, versets 1 à 11).

La veuve de Sarepta, qui dans un acte de foi, agit selon la parole du prophète, donne le peu qui lui reste, et Dieu multiplie selon ses besoins (1 Rois, chapitre 17, versets 8 à 14).

Voyons maintenant dans les Evangiles :

Le Seigneur Jésus nous montre ce que doivent être pour les disciples les actes de foi. 

Il le fait en particulier lorsqu’il leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger ; la foule est là, il n’y a que cinq pains et deux poissons.

Dans les mains de Jésus s’ébauche l’acte de la foi pour la multiplication, il continue dans les mains des disciples (Matthieu, chapitre 14, versets 13 à 21).

Dans ce qui précède, nous avons des manifestations d’actes de foi et de prières de la foi. 

On ne peut parler du don de la foi que depuis la descente du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, à la naissance de l’Eglise, et maintenant jusqu’à l’enlèvement de l’Eglise dans la gloire.

Les Actes des Apôtres, au chapitre 27, nous donnent l’exemple de Paul, qui, sur le bateau qui l’emmène à Rome, manifeste un don de foi.

Tout d’abord, il annonce une parole que Dieu lui a donnée par un ange.

Il comparaitra devant César, et Dieu lui a donné tous ceux qui naviguent avec lui, aucun ne périra (versets 21 à 25). Il sait que tous seront sauvés. Il en fut selon le don de la foi, " tous parvinrent à terre sains et saufs " (verset 44).

Nous avons au travers de l’histoire de l’Eglise de nombreuses manifestations du don de la foi. Nous n’en citerons que deux, au 19ème siècle.

Un grand homme de Dieu, Georges Muller qui, avec d’autres, après une recherche sincère, a découvert les principes bibliques du rassemblement.

Et ceci après une rencontre avec deux chrétiens allemands, Franke et Halle, qui avaient ouvert un orphelinat par la foi, et ne s’adressaient qu’à Dieu seul pour la nourriture de nombreux enfants ainsi que pour leurs besoins.

George Muller de retour en Angleterre, à Bristol, fonda un orphelinat en 1836. Sans rien demander à personne, mais priant dans la manifestation du don de la foi, vit constamment le miracle de la foi.

Un jour, il n’y avait plus d’argent, et aucune nourriture dans la maison. Tous les enfants sont assis à table, devant leurs bols vides. George Muller prie et rend grâce à Dieu pour la nourriture qu’Il leur donne. 

On sonne à la porte, c’est le laitier qui offre du lait, puis c’est le boulanger qui envoie du pain.

Le grand missionnaire Hudson Taylor, fondateur de la mission à " l’intérieur de la Chine, " a vécu, tout d’abord pour lui et sa famille, puis pour des centaines de missionnaires, la marche dans le don de la foi.

Un grand nombre de chrétiens, dans ces derniers temps de la grâce, ont vécu ces réalités du don de la foi.

Je désire citer un exemple, vécu par une chrétienne âgée, toute simple, vivant seule. C’était une femme de prière et de foi.

Ce jour-là, elle était en prière, de jeunes moqueurs passaient devant sa fenêtre. L’un d’eux dit : écoutons la folle qui prie. 

Elle disait : Seigneur, je n’ai plus de pain et je n’ai pas de quoi en acheter, mais je te remercie pour celui que tu vas envoyer.

Ces jeunes se dirent : allons acheter un pain, nous le mettrons devant sa porte et nous nous cacherons, puis nous reviendrons, elle va certainement remercier son Dieu.

C’est ce qu’elle a fait. Les jeunes lui ont crié : Ce n’est pas Dieu, c’est nous. Elle a répondu : " Même si c’était le diable, je remercierais le Seigneur qui a entendu ma prière. "

Nous désirons apporter ici quelques témoignages personnels, vécus pendant nos 46 ans de vie missionnaire.

Le texte des Ecritures, Philippiens, chapitre 4, verset 6, nous a été souligné le jour de notre mariage, pour une vie de LA FOI.

" Ne vous inquiétez de RIEN, mais en TOUTES CHOSES, faites connaître vos besoins à DIEU, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. "

Dieu a TOUJOURS répondu à nos prières, manifestant le don de LA FOI.

Dans le domaine de la nourriture :

Un jour, à midi, ma femme me dit : Je donne le dernier biberon à la petite, il n’y a plus de lait (c’était pendant la guerre 40-45, il n’y avait pas de lait dans les magasins, nous étions au Tchad).

Nous avons remercié Dieu pour le lait qu’Il enverrait pour le prochain biberon. Juste avant l’heure, des missionnaires sont arrivés, ils avaient été se ravitailler à Bangui (600 kms).

Ils nous disent, nous sommes très ennuyés, on a acheté un carton de sauce aux tomates, mais en route quand on a ouvert le carton, c’était du lait en poudre, le vendeur s’était trompé.

Nous, nous avons dit : Merci Seigneur. Nous leur avons acheté le carton de lait. Le bébé a eu son biberon.

Un matin, ma compagne me dit : Nous n’avons rien pour le repas de midi. Il était 8 heures du matin. Par le don de la foi, j’ai remercié le Seigneur pour la nourriture qu’Il nous envoyait.

A 9 heures, un musulman venait nous apporter cent œufs de pintades.

Une autre fois, un épervier laisse tomber un poulet devant notre cuisine, c’était une réponse à notre attente de la foi.

Depuis plusieurs jours, nous n’avons pas donné de viande à nos enfants qui étaient en pleine croissance.

Le don de la foi est donné par l’Esprit, et nous rendons grâce au Seigneur pour la viande qu’Il nous donne. Peu de temps après, un chrétien nous apporte un gigot de mouton.

Dans le domaine matériel :

Nous avions retenu pour notre retour en France, ne sachant pas exactement ce qu’il y avait à notre compte.

Arrivés à Fort-Lamy (Ndjaména), je suis allé à la banque avec le représentant de Air-Cargo.

J’ai demandé mon relevé de compte, il manquait 40000 frs pour payer nos billets. Intérieurement, j’ai crié à Dieu avec le don de la foi. 

Au même instant, une dactylo me donne un avis de crédit de 50000 frs. J’ai pu signer mon chèque et j’avais encore le nécessaire pour notre arrivée à Paris.

A un moment, nous avions une échéance importante à payer en fin de trimestre ; il nous manquait la moitié de la somme. Pendant plusieurs jours, j’ai prié, rien n’arrivait.

Paul dit aux Philippiens, chapitre 4, verset 6 : " … par des prières et des supplications. " Ce sont des supplications que j’ai fait monter vers Dieu, avec le don de la foi, jusqu’au dernier jour.

Le matin du 31 du mois, le facteur nous apporte un virement à notre compte, exactement le montant que nous avions à verser, ce que nous avons fait immédiatement, en faisant monter vers notre Dieu, nos ferventes actions de grâces.

Pendant une retraite de prière, en campagne, on me dit : Il n’y a plus d’eau dans le puits.

J’ai dit : Ce soir nous aurons une réunion de prière pour la pluie. (Il n’avait pas plu pendant plusieurs semaines). Le lendemain, il pleuvait abondamment.

Il a plu pendant trois jours sans arrêt. Nous ne pouvions plus sortir de la maison.

Nous avons eu une réunion de prière. La prière de la foi est montée vers le Seigneur : Merci Seigneur pour le beau soleil que Tu nous donneras demain. Le lendemain matin, la pluie avait cessé, nous avions à nouveau un beau soleil, sans nuages.

Nous pourrions écrire de nombreuses pages sur les réponses du Seigneur, au don de la foi, dans nos prières.

Oui, le don de la foi est encore donné de nos jours, non seulement aux serviteurs de Dieu, mais encore dans les églises locales parmi les disciples.

B. Le don d'opérer des miracles

" … à un autre, le don d’opérer des miracles… "

On pourrait traduire : le don d’énergies de puissances, ou le don d’énergiser des puissances. 

Les expressions grecques ne laissent aucune place pour une capacité humaine. C’est nécessairement un don surnaturel de l’Esprit.

Dans le livre de l’Exode, nous voyons Moïse accomplir, au nom de l’Eternel, des miracles, des prodiges, des énergies de puissances en Egypte, à la mer rouge, dans le désert.

Elie prie, et il ne pleut pas pendant trois ans, il dresse un autel à l’Eternel, il prie et le feu descend, il prie et la pluie tombe, il frappe de son manteau les eaux du Jourdain qui se partagent.

Toute l’histoire d’Israël est remplie de miracles.

Dans les Evangiles, nous trouvons les miracles nombreux du Seigneur Jésus.

Le premier miracle est celui de Cana, l’eau changée en vin (Jean, chapitre 2, versets 1 à 11).

Son dernier miracle sera de remettre l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur venu arrêter Jésus, et qu’un des douze a coupée avec son épée.

Il y a d’abondants miracles dans les Actes des Apôtres : chapitre 2, verset 43 ; chapitre 4, verset 16 ; chapitre 5, verset 12 ; chapitre 6, verset 8 ; chapitre 8, verset 6 ; chapitre 14, verset 3 ; chapitre 15, verset 12 ; chapitre 19, verset 11. Voir Hébreux, chapitre 2, versets 3 et 4).

Comme les autres dons de puissance, le don des miracles s’est manifesté au travers des siècles.

Là encore, nous pourrions citer des centaines d’exemples des temps actuels, qui sont de véritables miracles de Dieu. Nous en citons quelques-uns.

Celui que les chrétiens appellent le frère ANDRE qui, d’abord seul, puis avec ses équipiers, répandent la Parole de Dieu dans les pays de l’Est Européen ; en Asie et en Afrique, vivent des miracles constants. (Lisez ses livres).

Nous avons connu des miracles de délivrances merveilleuses pendant les persécutions et la guerre.

Notre frère l’évangéliste Tchadien Abel Manitha, à genoux devant sa tombe ouverte est délivré miraculeusement par un envoyé de Dieu sous la forme d’un vieillard du Yondo, qui est arrivé dans le camp juste au moment où il allait être martyrisé, il a dit : ne le touche pas, puis il a fait demi-tour et il est parti.

Dans l’initiation du Yondo, on respecte, on écoute les vieillards aux cheveux blancs. On a recherché cet homme, personne ne le connaissait, on ne l’a jamais revu.

Hébreux, chapitre 1, verset 14 : "… les anges…. ne sont-ils pas tous des esprits au service de ceux qui doivent du salut ? "

Abel a été libéré immédiatement. Le Mbang, le chef supérieur du Yondo lui a dit : va-t-en adorer ton Dieu.

Un pasteur enterré vivant, puis affreusement martyrisé, pendant que dans le camp on dansait les danses rituelles… soudain, une " explosion " dans le ciel, tous tombent comme morts ; quand ils se relèvent, la tombe est vide. Le pasteur a été enlevé au ciel.

Nous avons vu de nombreux miracles pendant toute notre vie missionnaire.

Une protection miraculeuse nous entourait. Notre station missionnaire était sur une colline où il y avait des panthères, des hyènes, des serpents, des scorpions et autres bêtes.

Nous étions conscients des dangers qui nous entouraient, mais nous étions là où Dieu nous avait envoyés pour son œuvre.

En panne, en plein désert du Sahara, sur une piste très peu fréquentée à cette époque…. Nous avons prié, notre prière terminée, nous voyons au loin un nuage de poussière, c’était un convoi militaire, ils nous ont remorqués jusqu’à leur camp, ils ont réparé notre voiture.

Une autre fois en pleine brousse, avec six enfants, sur une piste où il passe rarement un véhicule, nous regagnions notre station missionnaire, trois fois en panne pour crevaisons, nous n’avions plus de pneu de rechange.

Normalement, nous aurions pu rester plusieurs jours sans voir un véhicule ; nous avons prié, de suite, nous avons entendu le bruit de moteurs.

C’était un convoi de trois fourgons qui avaient les mêmes pneus que les nôtres. Ils en avaient plusieurs de rechange, ils nous en ont donné un. 

Nous avons pu continuer notre route, trois cents km pour arriver chez nous.

Un de nos filles, qui à ce temps-là avait déjà ses deuxièmes dents, est tombée sur une pierre aigüe, elle a eu la lèvre supérieure coupée, deux dents cassées, le palais fendu.

Nous avons prié, ma femme a lavé les plaies, et a rapproché les deux morceaux de lèvre ensemble avec du sparadrap.

Nous étions en brousse à 60 kms de l’hôpital. Quelques jours après, le docteur passant près de chez nous est venu nous voir. Il nous a dit que le palais était fendu, que c’est grave, qu’on ne pouvait rien y faire, que la lèvre ne se recollerait pas, que c’était trop tard pour y faire quelque chose, et que les deuxièmes dents ne repousseraient pas.

Quelques temps après, il n’y avait plus aucune trace au palais, la lèvre s’est recollée, sans laisser de cicatrices, et les deux dents ont repoussé. Nous avons revu le médecin, il a été très surpris, mais pas nous, nous croyons aux miracles.

J’ai vu un paralytique qu’on a porté à la réunion. Après le message, quand j’ai prié pour les malades, il s’est levé et a couru dans la salle.

Pendant que je prêchais sur le texte de Marc, chapitre 3, versets 1 à 5, j’ai parlé de cet homme qui avait étendu sa main sèche et qui avait été guéri.

Pendant cette prédication, une femme qui avait une main sèche, l’a étendue, elle s’est mise à crier : moi aussi, moi aussi.

Nous avons vu d’innombrables miracles dans notre ministère. Ces derniers temps, nos églises sont nées, parce que comme en Samarie, les gens sont venus, parce qu’ils ont appris et vu les miracles que le Seigneur accomplissait par les mains de ses serviteurs (Actes, chapitre 8, versets 5 à 8).

Nous sommes convaincus que, tant que nous resterons des églises " événement ", le Seigneur continuera son œuvre. Mais dès que ces églises deviendront des églises " institution ", elles seront emportées loin de ce si grand salut, Dieu n’attestera plus (Hébreux, chapitre 2, versets 1 à 4).

Prenons possession de nos possessions (Nombres, chapitre 33, verset 53).

" Nous avons été mis en possession des plus précieuses et des plus grandes promesses (2 Pierre, chapitre 1, verset 4).

Ce sont les violents qui s’emparent du Royaume. Nous devons nous faire violence à nous-mêmes, que notre foi soit vivante, saisissant toutes les promesses de Dieu (Matthieu, chapitre 11, versets 12 à 15 ; 2 Corinthiens, chapitre 10, verset 5 ; Marc, chapitre 16, versets 17 et 18, 20).

C. Le don des guérisons

" À un autre, le don de guérisons. "

La guérison est déjà mentionnée par le Seigneur Jésus le jour de son Ascension (Marc, chapitre 16, verset 18).

" En mon nom… ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. "

Voyons dans la vie du Seigneur Jésus. Dans Matthieu, chapitre 8, versets 16 et 17 : " …Il guérit tous les malades ". 

C’est une citation du prophète Esaïe, chapitre 53, versets 4 et 5, voir aussi 1 Pierre, chapitre 2, verset 24.

Dans le salut, il y a deux choses, mentionnées dans les passages des Ecritures ci-dessus. Premièrement, le salut de notre âme, le pardon de nos péchés, deuxièmement, la guérison de notre corps.

Selon Matthieu, chapitre 8, versets 17 et 18, il est certain qu’il s’agit de guérisons physiques.

Dans le Nouveau Testament, sur 90 passages mentionnant la guérison, il n’y a que 5 textes qui présentent spécialement des maladies spirituelles.

Ce sont : Matthieu, chapitre 13, verset 15 qui cite Esaïe, chapitre 6, versets 9 et 10.

Jean, chapitre 12, versets 40 et 41 qui cite Esaïe, chapitre 61, versets 1 et 2.

Actes, chapitre 28, versets 25 à 27 qui cite Esaïe, chapitre 6, versets 9 et 10.

Hébreux, chapitre 12, versets 12 et 13 qui cite Esaïe, chapitre 35, verset 3.

Les 85 autres citations mentionnent des maladies physiques. Vous pouvez ainsi voir l’importance de don des guérisons.

A l’un est donné, par le même Esprit, le don des guérisons. Ce don s’est manifesté dans l’église primitive, et dans tous les siècles de l’histoire de l’Eglise.

Nous en citerons quelques exemples.

Dans les évangiles, il y a de nombreuses guérisons. Nous ne pouvons toutes les énumérer ici.

Les Actes des apôtres nous présentent toute une longue liste de guérisons, depuis la première au chapitre 3, versets 1 à 3, jusqu’aux dernières, chapitre 28, versets 7 à 10.

Quelques exemples d’attestations de la guérison au travers des siècles :

Ceux qui manifestaient un don de guérison et ceux qui en parlent :

2ème siècle : Justin martyr, Irénée de Lyon. Euzèbe de Césarée.

3ème siècle : Tertulien et Hippolyte de Rome. Alexandre d’Alexandrie.

4ème siècle : Jean Chrysostome, Martin de Tours. Grégoire de Naziange.

5ème siècle : Grégoire le Grand.

6ème siècle : Sainte Geneviève.

7ème siècle : Saint Eloi en Gaule.

8ème au 11ème siècle : On parle beaucoup de l’onction d’huile selon Jacques, chapitre 5, pour la guérison des malades.

11ème siècle : Bernard de Clairvaux, lui, a un don de guérison.

12ème siècle et les siècles suivants, des Rois ont été des Rois Thaumaturges, faisant des miracles de guérisons.

13ème siècle : On signale des guérisons chez les Vaudois du Piémont.

14ème siècle : Vincent Ferrier, en Espagne et en France a des guérisons très nombreuses, paralytiques, sourds, aveugles.

16ème, 17ème siècle : Les dons du Saint-Esprit se répandent parmi les Cévenoles en Ferance et les Huguenots en Hollande.

18ème siècle : Grignion de Montfort avait de nombreuses guérisons. Wesley d’abord et ensuite les premiers Méthodistes avec lui priaient pour les malades. Ils ont vu de magnifiques exaucements de guérisons. Le pasteur Oberlin était aussi un fervent croyant en la guérison divine.

19ème siècle : En Ecosse, dans l’église du pasteur Edward Irwing, en commençant par la famille Campbell, se manifestèrent des dons de guérisons, de glossolalie et de prophétie.

Nombreux sont ceux qui s’ouvrent aux réalités de l’action du Saint-Esprit.

20ème siècle : 

Dès le début de ce dernier siècle de la grâce de l’Eglise, suite au réveil du pays de Galles en Grande-Bretagne, et à Los-Angeles aux Etats-Unis d’Amérique, le Seigneur a remis en évidence le don des guérisons dans les églises s’ouvrant aux réalités de la Pentecôte, et par le ministère de nombreux Evangélistes.

Dès 1956, d’une façon toute particulière, le Seigneur a élargi mon ministère en me conduisant à imposer les mains aux malades selon Marc, chapitre 16, versets 17 à 20 ; 1 Corinthiens, chapitre 12, versets 7 à 11 et Hébreux, chapitre 2, versets 1 à 4.

Des tumeurs ont disparu, des aveugles ont vu, des sourds ont entendu, des paralytiques ont marché et toutes sortes de maladies ont disparu.

Nous avons commencé en France, puis en Algérie, au Tchad, au Centrafrique, au Cameroun en particulier. Maintenant encore, sur le champ du Centrafrique, où il y a une visitation de Dieu, nous voyons de nombreux miracles de guérisons. Nos frères Africains sont maintenant employés par le Seigneur pour manifester les dons spirituels, y compris le don des guérisons.