Le roc et les clés du Royaume

Matthieu, chapitre 16, verset 18 et 19 : " … Sur ce ROC, je bâtirai Mon Eglise… Je te donnerai LES CLEFS du Royaume des cieux. "

De la première déclaration, on a voulu faire de l’apôtre Pierre le premier Pape.

De la deuxième : " LES CLEFS " est à la base de l’infaillibilité papale.

Nous y voyons : " Sur ce roc, " la déclaration de Pierre : " tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant. "

Le Roc, " … approchons-nous de LUI PIERRE VIVANTE… "

Pierre nous dit LUI, JESUS, est la pierre vivante… et nous-mêmes, comme des pierres vivantes, … par Christ … " (1 Pierre, chapitre 2, versets 4 à 6).

Paul de même nous dit : … " Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire " (Ephésiens, chapitre 2, verset 20).

Mais alors que signifient ces " clefs " que le Seigneur Jésus a données à Pierre ?

Dans Actes, chapitre 1, verset 8 : Le Seigneur Jésus parle d’un témoignage à rendre :

1) à Jérusalem et en Judée,

2) en Samarie,

3) jusqu’aux extrémités de la terre.

1. à Jérusalem dans toute la Judée, C’EST ISRAEL.

2. dans la Samarie, … CE SONT LES SAMARITAINS.

3. et jusqu’aux extrémités de la terre, CE SONT LES PAIENS, C’EST NOUS.

1. C’est l’apôtre Pierre qui annonce le message de la grâce aux juifs à Jérusalem et en Judée, c’est par son ministère qu’ils sont baptisés dans le Saint-Esprit.

2. C’est Pierre accompagné de Jean, qui imposent les mains aux Samaritains pour la réception du Saint-Esprit.

3. C’est Pierre qui annonce le message du salut chez Corneille et ses amis, des païens qui par son message sont baptisés dans le Saint-Esprit.

Pierre a employé " le pouvoir " des clefs pour ouvrir le Royaume aux juifs, aux Samaritains et aux païens. Dès lors, le Royaume EST OUVERT A TOUS, et pour TOUTE la période de l’Eglise.

Dans l’Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, nous avons un message particulier adressé à chacune des sept églises qui sont une image prophétique des églises au travers des siècles.

Puis Jean voit une porte OUVERTE dans le ciel (Apocalypse, chapitre 4, verset 1).

Le ciel est ouvert au-dessus des églises, comme il l’était sur le Seigneur Jésus (Jean, chapitre 1, verset 51).

Aujourd’hui le ciel est ouvert sur l’Eglise, Corps de Christ, et un jour cette Eglise sera là-haut avec Lui, dans le ciel. Ce sera " une grande foule que personne ne pourra compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue " (Apocalypse, chapitre 7, verset 9).

Il est vrai que " sa divine puissance nous a donné TOUT ce qui contribue à la vie et à la 

piété ", mais " A CAUSE DE CELA-MEME APPORTEZ TOUTE ESPECE DE ZELE POUR ADMINISTRER PLEINEMENT A VOTRE FOI…. " (2 Pierre, chapitre 1, versets 3 à 5).

Tout est à notre disposition, mais nous devons en prendre possession.

C’est à ceux qui lui appartiennent que le Seigneur dit : " Achète, ouvre " parce qu’il est dehors. C’est par le Saint-Esprit qu’il est en nous.

En promettant l’Esprit, il dit : " Je viendrai en vous " (Jean, chapitre 14, versets 15 à 20). " Le Seigneur, c’est l’Esprit " (2 Corinthiens, chapitre 3, verset 17).

Mais c’est par un baptême dans l’Esprit que le Chrétien est rempli de l’Esprit (Actes, chapitre 2, verset 4), afin qu’il puisse réellement " marcher selon l’Esprit " (Galates, chapitre 5, verset 16).

Il doit dès lors veiller à ne pas l’éteindre (1 Thessaloniciens, chapitre 5, verset 20), en lui résistant (Actes, chapitre 7, verset 51).

Le chrétien doit veiller afin de rester rempli de l’Esprit (Ephésiens, chapitre 5, verset 18). Il doit donc réaliser le besoin constant d’un renouvellement dans le Saint-Esprit (Colossiens, chapitre 3, verset 10 ; chapitre 3, versets 5 et 6).

Avec les Chrétiens de l’église primitive, il doit réclamer ce renouvellement. Dieu répond et à nouveau, le chrétien est rempli de l’Esprit (Actes, chapitre 4, versets 23 à 31).

Si le baptême dans le Saint-Esprit est accompagné et suivi de manifestations des dons spirituels selon Romains, chapitre 12, versets 1 à 8 et Corinthiens, chapitres 12 et 14, n’oublions pas que l’axe, le pivot de toutes ces manifestations doit être l’amour (Romains, chapitre 5, verset 5 ; 1 Corinthiens, chapitre 13 avec le fruit de l’Esprit (Galates, chapitre 5, verset 22).

L’Esprit vivifie (Jean, chapitre 6, verset 63 ; 2 Corinthiens, chapitre 3, verset 6 et l’Esprit vivifiant, c’est Christ (1 Corinthiens, chapitre 15, verset 35).

La plénitude de l’Esprit, sa suprématie en nous GLORIFIE CHRIST. Il nous conduit dans toute la vérité, en prenant ce qui est à Christ, nous le communiquant. Il ne parle pas de Lui-même.

Le Seigneur, c’est l’Esprit, c’est la liberté, c’est notre conformité à Lui (Jean, chapitre 16, versets 12 à 15 ; 2 Corinthiens, chapitre 3, versets 17 et 18).

C’est ainsi que des fleuves d’eau vive couleront de notre sein (Jean, chapitre 7, verset 38), et que, comme de bons dispensateurs des grâces de Dieu, nous mettrons au service des autres le don que nous avons reçu (1 Pierre, chapitre 4, verset 10).

Nous citons quelques témoignages de serviteurs de Dieu bien connus, qui ont vécu, eux aussi, ce baptême de l’Esprit qui transforma leur vie. Ils sont bien une preuve que ces expériences n’ont pas disparu avec l’Eglise primitive.

Voici la définition du baptême de l’Esprit, que nous donne R. A. TORREY dans son livre : 

" Comment amener les âmes à Christ " :

C’est une opération de Christ, précise et définie, qui ne laisse aucun doute à celui qui en a fait l’expérience.

C’est une opération du Saint-Esprit distincte et différente de son action régénératrice. Il est donc possible d’être né de nouveau par le Saint-Esprit, sans avoir reçu ce baptême du Saint-Esprit.

Ces âmes-là sont sauvées, mais ne sont pas qualifiées pour le service du Seigneur. Ce baptême est toujours donné à ceux qui ont un témoignage à rendre et en vue d’être actif pour le Maître.

Le pasteur William Lachat écrit : " Il serait sage et URGENT de VIVRE cette réalité oubliée avant de chercher à la définir doctrinalement. "

On se rend compte aujourd’hui que la faiblesse des églises se ramène en fait à la peur du Saint-Esprit. Partout, on se retranche derrière un dispositif de défense (instruction, formes actuelles… dogmatique et autre) contre la liberté du Saint-Esprit, contre son action imprévisible, inconfortable et parfois bouleversante pour nos habitudes et traditions.

La peur et le refus du Saint-Esprit, et le repli sur l’institution qui en est la conséquence, s’expliquent par le fait que l’homme dispose de l’institution et la possède….

Tandis que l’événement du Saint-Esprit DISPOSE DE L’HOMME, prétend le subjuguer, l’envahir, le mener, ce qui est certes moins confortable, mais c’est là, la seule sécurité véritable, parce que divine.

L’homme naturel s’insurge contre la présence divine en lui, il refuse de devenir un temple du Saint-Esprit, l’habitation du Christ, il se débat pour rejeter l’intrus, il n’accepte pas sans bataille l’envahissement de l’Esprit, car dit Saint Paul, " la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit et l’homme naturel n’accueille pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles sont pour lui une folie, il ne peut les comprendre car c’est spirituellement qu’on en juge " (1 Corinthiens, chapitre 2, verset 14).

Christ cherchant à occuper le trône intérieur, a affaire à forte partie, au soulèvement du moi, de la raison…. Mais si Son règne et Sa souveraineté finissent par l’emporter, sont enfin acceptés, ce qui est le plan de Dieu, et doit arriver, alors l’âme se détend et respire, elle est libérée, exaucée, accomplie, elle a retrouvé son Bien-Aimé, comme dirait le Cantique des Cantiques, autrement dit son Centre véritable, la réponse parfaite à tous ses soupirs, à ses cris, appels et aspirations.

Les conflits font alors place à " la liberté glorieuse de l’enfant de Dieu. "

Le pasteur W. Lachat écrit encore concernant les dangers dans la recherche du baptême dans le Saint-Esprit : 

Il n’est pas juste de croire qu’il faut atteindre un haut degré de sanctification ou de consécration pour recevoir le baptême dans le Saint-Esprit.

Il résulte de cette conception de vaines luttes, des recherches infructueuses. 

C’est, au contraire, le Saint-Esprit dans sa plénitude, qui conduira dans la sanctification et une vie conforme aux Saintes Ecritures (1 Pierre, chapitre 1, verset 2 ; Jean, chapitre 16, versets 12 à 15).

Des liens ancestraux, oppressions, obsessions, possessions, liens de la puissance des ténèbres peuvent provoquer une lutte et des manifestations psychiques et psychosomatiques, lorsque Dieu veut par le baptême dans le Saint-Esprit prendre toute la place dans la vie des disciples.

Ces luttes ne sont pas provoquées par Dieu, mais ce sont des oppositions de l’ennemi, par ses mauvais esprits qui essayent d’entraver l’action de l’Esprit en prenant toute la place.

Un autre obstacle au baptême dans le Saint-Esprit est l’ignorance quant aux manifestations du Saint-Esprit. Une crainte farouche provoquée par un enseignement niant ses expériences bibliques affirmant que la Pentecôte est un événement historique donné une fois pour toutes, et que dès lors tout croyant en Jésus-Christ est nécessairement baptisé dans le Saint-Esprit.

Si on ne fait pas cette expérience par une recherche fébrile, on ne la fait pas non plus sans le savoir, le sentir, le voir.

La sagesse humaine, avec ses raisonnements, sont opposés aux choses de l’Esprit (1 Corinthiens, chapitre 2, versets 11 à 15).

Dans nos temps troublés de la fin, au sein d’une confusion doctrinale de plus en plus grande, il est nécessaire d’être instruit sainement dans une illumination et révélation du Saint-Esprit (Ephésiens, chapitre 1, versets 17 et 18), concernant l’expérience du baptême et de la plénitude du Saint-Esprit. 

Il est bon de savoir pourquoi l’enfant de Dieu a besoin de cette puissance d’en-haut.

Comment recevoir le baptême dans le Saint-Esprit

Esaïe, chapitre 44, verset 3 ; Joël, chapitre 2, versets 28 et 29.

Nous avons déjà vu les textes qui soulignent que le baptême dans le Saint-Esprit suit ou accompagne la repentance, la foi, la conversion, la nouvelle naissance (Actes, chapitre 2, verset 37 à 41 ; chapitre 8, versets 12, 14 à 17 ; Actes, chapitre 9, versets 17 à 19 ; chapitre 10, versets 4 à 48 ; chapitre 19, versets 1 à 7).

LE BAPTEME DANS LE SAINT-ESPRIT est donné à, ou reçu par :

1. Ceux qui croient

Jean, chapitre 7, versets 38 et 39. Il faut croire en Jésus, avoir soif de plénitude, alors les fleuves de l’Esprit couleront.

Esaïe, chapitre 44, verset 3 : Il faut être croyant, donc de SA race, de SES rejetons pour que SON Esprit soit répandu sur nous.

Ephésiens, chapitre 2, versets 13 et 14 : " En lui, vous avez cru… Vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis… "

Actes, chapitre 2, versets 37 et 38 : " Le cœur vivement touché, repentez-vous… Vous recevrez… " La foi qui implique la repentance. "

2. Ceux qui demandent

(Luc, chapitre 11, verset 13).

Le Père céleste, donne le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. Demandez et on vous donnera. Quiconque demande reçoit.

Jacques, chapitre 4, verset 3 :  " Vous demandez et vous ne recevez pas. … Vous demandez mal. "

Marc, chapitre 11, verset 24 : Bien demander, c’est croire qu’on a déjà reçu, et ensuite on le voit s’accomplir.

3. Ceux qui Lui obéissent

(Actes, chapitre 5, verset 32…) " Le Saint-Esprit que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. "

Romains, chapitre 1, verset 5 : il faut être amené à l’obéissance de la foi.

Romains, chapitre 6, verset 17 : Une obéissance du cœur.

De chers enfants de Dieu ne reçoivent pas, parce qu’ils ont de la peine à obéir avec simplicité de cœur. Ils ont été arrêtés, et ne peuvent pas obéir à la vérité.

Qui les a arrêtés ? Cette influence ne vient pas de Celui qui vous appelle (Galates, chapitre 5, versets 7 et 8).

Une certaine théologie traditionnelle peut vous empêche de croire et d’obéir du cœur à Celui qui vous a promis la puissance d’en-haut (Galates, chapitre 3, verset 14).

Amenez toutes vos pensées captives à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens, chapitre 10, verset 5). Saisissez la promesse. Elle est pour vous. 

Vous pouvez croire et recevoir le Baptême dans le Saint-Esprit. Seul, dans votre chambre, n’importe où.

Vous pouvez le recevoir dans une réunion, pendant la prédication ou pendant que le serviteur de Dieu prie pour que le Saint-Esprit descende.

Vous pouvez le recevoir dans une réunion de prière, dans une cellule de prière, ou une réunion à deux ou trois.

Il n’y a aucun passage biblique qui nous enseigne que nous devons avoir des réunions d’attente du Saint-Esprit : (Dans Luc, chapitre 24, versets 48 à 53 et Actes, chapitre 1, versets 4 à 11), Jésus donne un avertissement le Jour de l’Ascension, il y avait encore 10 jours jusqu’à la Pentecôte.

Il fallait que Jésus monte vers le Père et soit glorifié. Mais quand ces jours furent accomplis, ils furent immédiatement tous baptisés dans le Saint-Esprit.

C’est la naissance de l’Eglise. Jésus est glorifié, Il bâtit son Eglise, n’attendez pas, entrez dans la plénitude de la vie de l’Eglise et des fleuves d’eau vive couleront de votre sein (Jean, chapitre 7, versets 37 à 39).