4. L’imposition des mains

L’enseignement de l’Ecriture Sainte concernant l’imposition des mains nous conduit à la pensée de communion, d’association, de communication, d’identification.

Nous voyons dans l’identification, les trois autres réalités.

L’imposition des mains, une identification.

Dans le livre du Lévitique, l’Israélite s’identifiait au sacrifice et identifiait la victime, l’agneau à son péché (Lévitique chapitre 1, verset 4 ; chapitre 4, versets 24, 29, 33 ; et surtout chapitre 16, versets 21 et 22).

Son identification à la victime le libère de son péché.

Cette image est accomplie pleinement dans la nouvelle alliance, par Jésus qui porte et ôte nos péchés en s’identifiant à nous (Jean, chapitre 1, verset 29 ; 1 Jean, chapitre 3, verset 5 ; 1 Pierre, chapitre 1, verset 18 ; chapitre 2, verset 24).

L’Agneau de Dieu : Jésus s’identifie également à nos maladies, Il guérit (Matthieu, chapitre 8, versets 16 et 17 ; et 1 Pierre, chapitre 2, verset 24).

Ceci nous conduit à :

a) L’identification à la souffrance humaine et l’identification à la guérison en Jésus.

Jésus s’identifie aux souffrances.

Matthieu, chapitre 8, versets 18 et 19, 25 : La fille de Jaïrus.

Matthieu, chapitre 9, versets 20 à 22 : La femme avec la perte de sang.

Marc, chapitre 6, verset 5 : Il impose les mains à quelques malades.

Marc, chapitre 7, verset 32 : On le pria d’imposer les mains à un sourd-muet.

Luc, chapitre 4, verset 40 : Il impose les mains aux malades.

Luc, chapitre 13, verset 13 : Il impose les mains à une infirme depuis 18 ans.

Jésus s’identifie aux petits enfants (Matthieu, chapitre 19, versets 14 et 15 ; Marc, chapitre 10, versets 13 à 16). Il les bénit.

Jésus commande cette identification à ses disciples.

Matthieu, chapitre 10, verset 1 et Marc, chapitre 16, versets 17 et 18, chasser les démons, imposer les mains aux malades.

Les apôtres s’identifient par imposition des mains (Actes, chapitre 5, versets 12, 16 ; chapitre 8, versets 6 à 8 ; chapitre 9, versets 17 à 19 ; Actes, chapitre 15, verset 12 ; chapitre 19, versets 11 et 12 ; chapitre 28, versets 8 et 9).

Le don de guérison (1 Corinthiens, chapitre 12, versets 9, 28 ; Hébreux, chapitre 2, versets 1 à 4).

L’identification aux malades dans l’église.

Il y a une identification particulière, dans l’église locale, pour les chrétiens malades (Jacques, chapitre 5, versets 13 à 16).

C’est l’imposition des mains avec l’onction d’huile.

b) L’identification à un service, au ministère

Son symbolisme dans l’Ancien Testament :

Lévitique, chapitre 8, versets 14, 18, 22, 24.

Nombres, chapitre 8, verset 10 et chapitre 27, versets 15 à 18, 23.

Deutéronome, chapitre 34, verset 9.

2 Chroniques, chapitre 29, versets 20 à 23.

Dans le Nouveau Testament :

Pour le ministère de diacres (Actes, chapitre 6, versets 1 à 6).

Pour le ministère d’anciens (Actes, chapitre 14, verset 23 ; 1 Timothée, chapitre 5, versets 17 à 22).

Pour le service d’évangélistes (2 Timothée, chapitre 4, verset 5 ; 1 Timothée, chapitre 4, verset 14 ; 2 Timothée, chapitre 1, verset 6).

Pour le ministère d’apôtres (Actes, chapitre 13, versets 1 à 4 ; Galates, chapitre 2, versets 8 et 9).

c) L’identification

L’imposition des mains et l’onction.

Dans le symbolisme de l’Ancien Testament, l’imposition des mains est liée à l’onction.

L’Onction

Exode, chapitre 25, verset 6 : Des aromates pour l’huile d’onction.

Exode, chapitre 30, versets 22 à 33 : Tu feras l’huile pour l’onction sainte.

Exode, chapitre 40, verset 15 : Cette onction leur assurera le sacerdoce.

Lévitique, chapitre 4, verset 3.

Lévitique, chapitre 7, verset 35 : Le droit que donne l’onction.

Lévitique, chapitre 21, verset 12 : " L’huile d’onction... est une couronne sur Lui. "

Nombres, chapitre 18, verset 8 : Je te donne ces choses comme droit d’onction.

2 Samuel, chapitre 3, verset 39 : " Je suis encore faible, quoique j’aie reçu l’onction. "

Zacharie, chapitre 4, verset 14 : Ce sont les deux fils de l’onction.

Dans l’Ancien Testament, l’imposition des mains et l’onction sont liées aux sacrificateurs, aux prophètes, et aux rois.

Les sacrificateurs recevaient l’onction et l’imposition des mains. 

Sur les rois, les prophètes ou les sacrificateurs, on versait l’huile de l’onction.

Dans les passages ci-dessus, il ressort que cette huile est sainte, elle assure le sacerdoce, le service, elle donne des droits, elle est une couronne, et selon Zacharie, elle est double. " Les deux fils de l’onction. "

Voyons ce que cela signifie pour nous.

Qu’est-ce que l’onction ?

2 Corinthiens, chapitre 1, verset 21 à 22. Nous avons été oints par le sceau et les arrhes de l’ESPRIT.

C’est pour nous le sceau de notre héritage, l’héritage qui nous est réservé (Ephésiens, chapitre 1, versets 13, 14, 18).

C’est une couronne sur notre tête, (1 Pierre, chapitre 4, verset 14), car nous sommes tous 

" une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis… " (1 Pierre, chapitre 2, verset 9 ; Apocalypse, chapitre 1, verset 6).

Cette onction nous qualifie pour le service, même si, comme David, nous sommes encore faibles (Actes, chapitre 1, verset 8 ; 1 Samuel, chapitre 3, verset 39).

Voyons l’enseignement prophétique de l’onction en Christ, dans le Psaume, chapitre 133.

" Des frères, qui demeurent ensemble " doivent réaliser et attester que " l’église locale " est sous l’onction du Saint-Esprit.

Tout d’abord :

" L’huile précieuse qui est répandue sur la tête. " Christ signifie l’OINT.

Hébreux, chapitre 1, verset 9 : " O Dieu, ton Dieu t’a oint. "

Actes, chapitre 4, versets 26 et 27 ; chapitre 10, verset 38 : Jésus de Nazareth que Dieu a oint.

Luc, chapitre 3, versets 21 et 22 : L’Esprit descendit sur lui.

Luc, chapitre 4, versets 1 et 2 : Jésus " rempli et conduit par l’Esprit. "

Luc, chapitre 4, verset 14 : Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit.

Luc, chapitre 4, verset 18 : " L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’Il m’a oint… "

Cette onction, cette puissance de l’Esprit descend " sur le bord de ses vêtements. "

Marc, chapitre 5, versets 25 à 34 : " Si seulement je puis toucher ses vêtements, je serai guérie… verset 28.

L’Onction qui est sur lui remplit son corps et ses vêtements. " Une force était sortie de lui… " " Elle sentit dans son corps qu’elle était guérie. "

Il y a donc indentification " une force sort de lui. "

Il y a communication " elle sent qu’elle est guérie… "

Maintenant, la Tête est au ciel, mais son Corps, l’Eglise, est sur la terre. Son vêtement c’est Christ (Galates, chapitre 3, verset 27), par Lui nous sommes revêtus de la puissance d’en haut (Luc, chapitre 24, verset 49).

L’Onction du Saint-Esprit. Cette onction doit agir dans le Corps, l’Eglise. Elle prend ce qui est à Christ et nous le communique (Jean, chapitre 16, verset 14).

Dans l’Eglise primitive, cette onction débordait comme elle le faisait pour Christ.

L’Eglise s’identifiait et communiquait l’onction salvatrice (Actes, chapitre 2, verset 47 ; chapitre 4, verset 33 ; chapitre 5, versets 12 à 16 ; chapitre 6, versets 7 et 8 ; chapitre 8, versets 4 à 8 ; chapitre 13, verset 48 ; chapitre 14, versets 1 à 3 ; chapitre 19, versets 10 à 12).

Le Psaume, chapitre 133 conclut : 

" C’est là " dans la communion fraternelle et sous l’onction précieuse du Saint-Esprit " que l’Eternel envoie la bénédiction, La vie pour l’éternité. "

Ce que l’Eglise primitive a vécu, nous devrions le vivre aujourd’hui.

Mais cette action puissante de l’onction du Saint-Esprit qui énergisait vers l’extérieur en salut et guérison, doit actuellement être dirigée vers l’intérieur du Corps, l’Eglise qui est malade de divisions, de formalisme, de traditionalisme, d’institutions et de sagesse humaine.

C’est vers cette guérison intérieure qu’une grande partie de la puissance du Saint-Esprit est absorbée.

C’est par des actes de foi et par la prière de la foi que, périodiquement, en des endroits différents, le Seigneur visite Son peuple et Sa puissance s’écoule vers l’extérieur en grâce, guérisons et délivrances.

Avec l’Eglise primitive, nous prions :

" Seigneur … donne à tes serviteurs d’annoncer Ta Parole avec assurance, en étendant Ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de Ton Saint Serviteur JESUS " (Actes, chapitre 4, versets 29 et 30).

Les baptêmes et l’imposition des mains nous placent dans le présent, dans des réalités qui sont le fondement, les premiers rudiments des oracles de Dieu, mais combien il est important que nous les connaissions.

" Heureux celui qui écoute et qui met en pratique " (Jacques, chapitre 1, verset 22).