L’entrée dans l'église locale
1) Le message du précurseur, Jean-Baptiste
" Le messager préparant le chemin… le plus grand parmi ceux nés de femmes ", parce que rempli, revêtu du Saint-Esprit dès le sein de sa mère, l’homme de la transition, dernier de la loi, annonçant la grâce qui vient.
Son message : " Repentez-vous car le royaume de Dieu est proche. " C’est le message de l’approche du Royaume.
Jean-Baptiste, appelant à la repentance, et baptisant du baptême de la repentance, en vue de la foi en Celui qui venait après lui, mais qui l’avait précédé (de toute éternité) et qui était plus grand que lui, qui devait croitre, et lui, diminuer (Matthieu, chapitre 3, versets 1 à 6 ; Marc, chapitre 1, verset 1 à 8 ; Luc, chapitre 3, versets 2 à 9, 15 à 17 ; Jean, chapitre 1, versets 6 à 8, 15, 19 à 27 ; chapitre 3, versets 29 à 31).
Le précurseur a annoncé la repentance et baptisé du baptême de repentance (qui n’est pas le baptême des chrétiens), en vue du Salut que le Christ, Jésus le Sauveur, allait annoncer et accomplir.
2) Le message de Jésus le Sauveur
Le Seigneur Jésus commença à prêcher et à dire " Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche " (Matthieu, chapitre 4, verset 17).
Ensuite, Il dira : … " Le Royaume de Dieu est donc venu vers vous " (Matthieu, chapitre 12, verset 28).
Il dit plus tard : … " car voici, le Royaume de Dieu est au milieu de vous " (Luc, chapitre 17, versets 20 et 21).
Jésus enseigne à ses disciples à dire : " le Royaume de Dieu s’est approché de vous " (Luc, chapitre 10, versets 9 et 10).
Le Seigneur Jésus annonce donc la repentance et l’approche, la présence du Royaume de Dieu.
Il est Lui, le royaume au milieu de nous. C’est pourquoi, dans l’évangile de Jean, Il va plus loin que la repentance, Il ajoute la foi au Fils de Dieu.
Celui qui croit en Lui a la vie éternelle. Tout le chapitre 3 de Jean est un magnifique exposé qui précise : " Si un homme ne naît de nouveau " (par la repentance et la foi en Jésus-Christ) " il ne peut voir le Royaume de Dieu, " et si un homme ne nait d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. "
C’est pourquoi, Jésus a prêché l’évangile de Dieu, Il disait : " Le temps est accompli si le Royaume de Dieu est proche (Il l’était, Lui). Repentez vous et croyez à la bonne nouvelle ".
Le message est donc : repentez-vous et croyez. La repentance doit être accompagnée de la foi en Jésus-Christ le Sauveur.
3) Le message des apôtres
L’apôtre Pierre, dès le jour de la Pentecôte, prêche la repentance et le baptême ; la repentance et la conversion, le pardon (Actes, chapitre 2, verset 28 ; chapitre 3, verset 19 ; chapitre 5, verset 31 ; chapitre 11, verset 18 ; 2 Pierre, chapitre 3, verset 9).
L’apôtre Paul, à son tour, prêche la repentance envers Dieu, la foi en Jésus et les œuvres dignes de repentance, preuves de la justification par la foi (Actes, chapitre 17, verset 30 ; chapitre 20, verset 21 ; chapitre 26, verset 20 ; 2 Corinthiens, chapitre 7, verset 10 ; Romains, chapitre 2, verset 4).
L’apôtre Jean, apôtre de la foi et de l’amour, dans l’Apocalypse, annonce la repentance (chapitre 2, versets 5, 16, 21 ; chapitre 3, verset 3).
Si les conditions d’entrée dans le Royaume sont la repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ, Jésus pose encore une question en disant : " Qui dites-vous que Je suis ? "
La réponse est : " Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ". Alors Il répond : " Sur ce roc (la déclaration de Pierre), Je bâtirai mon Eglise. "
Dans la repentance, en croyant du cœur et en confessant de la bouche, on parvient à la justice et au salut, on reçoit la vie éternelle et, par la nouvelle naissance, on reçoit le Saint-Esprit, baptisé dans un même Esprit pour former un seul corps : l’Eglise (Matthieu, chapitre 16, versets 16 à 18 ; Romains, chapitre 10, versets 9 et 10 ; 1 Corinthiens, chapitre 12, verset 13 ; Ephésiens, chapitre 2, versets 19 à 22).
Telles sont les conditions d’entrée dans l’Eglise, Corps de Christ, on ne peut certes pas attendre moins pour l’entrée dans l’église locale.
Le baptême, immersion dans l’eau
Ce sont, par des expériences spirituelles, par la foi du cœur qu’on entre dans l’Eglise Corps de Christ.
C’est par un acte visible, un engagement public qu’on entre dans l’église locale.
Voyons ce que le Seigneur Jésus ordonne et comment le baptême dans l’eau est pratiqué dans l’Eglise primitive (Matthieu, chapitre 28, versets 18 à 20).
Le Seigneur Jésus ressuscité se présente aux disciples sur la montagne, et Il leur donne un message de plénitude totale en toute chose.
1. Son autorité totale " TOUT POUVOIR m’a été donné dans le ciel et sur la terre. "
2. Son message pour TOUTES LES NATIONS " Allez, faites des disciples dans toutes les nations. "
3. Son commandement pour TOUS LES DISCIPLES, dans la plénitude de Dieu. " Les baptisant dans le nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit. "
4. Son enseignement total " Et enseignez-leur à observer TOUT CE QUE JE VOUS AI PRESCRIT ".
5. Une présence totale " Et voici, Je suis avec vous TOUS LES JOURS, jusqu’à la consommation de cet âge. "
Marc, chapitre 16, versets 15 et 16 : Ici, nous avons encore l’ordre de " prêcher la bonne nouvelle par TOUT LE MONDE. "
Luc, chapitre 24, versets 47 et 48 : Le message de la repentance et du pardon prêché " A TOUTES LES NATIONS ".
Dans cette plénitude, il y a un commandement : le baptême.
Voyons maintenant comment le baptême a été pratiqué.
Actes, chapitre 2, versets 37 à 40 : Répondant aux questions de ceux qui viennent d’écouter son message, Pierre répond : " Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. "
Verset 41 : " Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. "
Voici les autres exemples de baptêmes dans les Actes des apôtres.
Chapitre 8, versets 12 et 13 : Les Samaritains sont baptisés dès leur conversion.
Chapitre 8, versets 36 à 38 : L’eunuque Ethiopien entend la Bonne Nouvelle pour la première fois. Il est aussitôt baptisé après avoir confessé sa foi.
Chapitre 10, versets 44 à 48 : Chez Corneille, des païens entendent eux aussi l’évangile pour la première fois. Ils croient, reçoivent le Saint-Esprit et sont baptisés le jour même, au nom du Seigneur.
Chapitre 9, versets 17 à 19 : Saul de Tarse, le persécuteur des chrétiens, rencontre le Seigneur sur le chemin de Damas. Ananias est envoyé vers lui. Il est immédiatement baptisé (chapitre 22, verset 16).
Chapitre 16, versets 13 à 15 : Lydie ouvre son cœur au message de l’évangile, elle et les siens sont baptisés.
Chapitre 16, versets 31 à 34 : Le geôlier et les siens croient et, la nuit même, ils sont baptisés.
Chapitre 19, versets 1 à 6 : A Ephèse des disciples de Jean-Baptiste qui ont été baptisés par lui, sont rebaptisés au nom du Seigneur Jésus.
Il est bon de remarquer que le commandement du Seigneur est de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Mais la mise en pratique dans les Actes des Apôtres, sont des baptêmes " au nom de Jésus-Christ " (chapitre 2, verset 38).
" Au nom du Seigneur Jésus " (chapitre 8, verset 16).
" Au nom du Seigneur " (chapitre 10, verset 48).
" Au nom du Seigneur Jésus " (chapitre 19, verset 5).
Si nous prenons ces trois expressions employées pour le baptême et en faisons une, nous avons : " au nom du Seigneur Jésus-Christ. "
Pourquoi les premiers chrétiens ont été baptisés " au nom du Seigneur Jésus-Christ " et non " au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit " ?
Le nom du Père est YAHWEH – L’Eternel.
Le nom du Fils est Jésus : YEHOSHUA – L’Eternel sauve.
C’est une forme contrastée de YAJWEH et du verbe YASHA- sauveur.
YEHOSHUA signifie YAHWEH – sauve
L’Eternel sauve.
De YEHOSHUA on a YOSHUA – Josué – Jésus.
Le nom de Saint-Esprit
C’est l’Esprit du Seigneur
Son nom : RUAH – YAHWEH.
Le Seigneur Jésus est appelé dans Esaïe, chapitre 9, verset 5 par 5 noms ; l’un de ces 5 noms est : " Père Eternel. "
Paul emploie ces expressions dans 2 Corinthiens, chapitre 3, versets 17 et 18 " or le Seigneur, c’est l’Esprit"
" l’Esprit du Seigneur "
" comme par le Seigneur, l’Esprit. "
Donc JESUS c’est l’ETERNEL qui SAUVE et le Seigneur, c’est l’Esprit, et l’Esprit, c’est le Seigneur.
Donc en Jésus, nous avons le Père et l’Esprit.
Nous avons tout pleinement en LUI (Colossiens, chapitre 2, verset 10).
Les apôtres, les disciples, l’Eglise primitive, avaient compris qu’en Jésus ils avaient la plénitude de Dieu. Car Jésus est un avec le Père (Jean, chapitre 5, verset 17 ; chapitre 19, verset 21 ; chapitre 10, verset 30 ; chapitre 14, versets 9 à 11).
En Jésus, ils avaient aussi la plénitude de l’Esprit.
Esaïe, chapitre 11, versets 1 et 2 ; Luc, chapitre 3, versets 21 et 22 ; chapitre 4, versets 1, 14, 18 ; Actes, chapitre 10, verset 38.
C’est pourquoi ils baptisaient :
Au nom ou pour le nom
Du Seigneur – YAHWEH – Le Père.
Jésus – YEHOSHUA – L’Eternel qui sauve.
Christ – L’Oint de l’Esprit. RUAH – YAHWEH (l’Esprit du Seigneur).
Nous aimons revenir au principe apostolique de l’église primitive et nous baptisons " au nom du Seigneur Jésus. "
Toutefois, nous devons préciser que nous n’avons rien de commun avec un groupe de chrétiens qui font de ce que nous venons d’énoncer, " un dogme ", une doctrine exclusive et qui considèrent tout baptême sous une autre formule, comme non valable, et rebaptisent ceux qui ont été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Le fait que ces chrétiens le font dans un esprit sectaire et de jugement, ne peut pas nous empêcher de baptiser au nom du Seigneur Jésus, en toute liberté de l’Esprit et dans la communion avec le Père, et avec tous ceux qui ont été baptisés sur la déclaration de leur foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu notre Sauveur, quelle que soit la formule employée.
Nous concluons que l’entrée dans l’église locale est ouverte à tous ceux qui, dans la repentance envers Dieu, la foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu, ont reçu le pardon de leurs péchés, la vie éternelle, et sont nés de nouveau.
Car le baptême est, selon 1 Pierre, chapitre 3, verset 21, l’engagement, l’appel (EPEKOTEMA) d’une bonne conscience envers Dieu.
EPEKOTEMA, en grec ce mot implique à la fois un appel, un engagement.
Dans le sens juridique, c’est un appel à une révision d’un procès, d’une condamnation, mais celui qui le fait s’engage car, s’il a tort, la condamnation sera plus dure.
En se faisant baptiser, le disciple " en bonne conscience ", fait un appel à Dieu : j’étais condamné, esclave de Satan.
Je crois qu’en Jésus ton Fils, il n’y a plus de condamnation (Romains, chapitre 8, verset 1).
Les choses anciennes sont passées. Je m’engage à vivre toutes choses nouvelles (2 Corinthiens, chapitre 5, verset 17).
Je reconnais qu’en étant baptisé, je le suis dans sa mort, enseveli avec lui, afin de marcher, par sa résurrection, en nouveauté de vie.
Crucifié avec Christ, je suis mort au vieil homme, me dépouillant de la vieille nature pour vivre selon l’homme nouveau, l’homme intérieur.
(Romains, chapitre 6, versets 3 à 11 ; Colossiens, chapitre 2, versets 11 et 12 ; chapitre 3, versets 9 et 10 ; Ephésiens, chapitre 4, versets 20 à 24 ; Galates, chapitre 2, verset 20 ; chapitre 5, versets 16 et 17).
Dans cet appel, il y a une demande et Dieu y répond. Il bénit toujours ceux qui s’engagent avec Lui. L’obéissance vaut mieux que les sacrifices… (1 Samuel, chapitre 15, verset 22).
Le baptême dans le Saint-Esprit est une promesse de Dieu. Elle est à notre disposition, à nous de la recevoir par la foi.
Mais le baptême, l’immersion dans l’eau est un commandement du Seigneur. Ne pas se faire baptiser, même si on a été aspergé enfant ou adulte, c’est désobéir.
Aujourd’hui, dans presque toutes les dénominations chrétiennes, on accepte le baptême dans le Saint-Esprit, c’est le mouvement charismatique,
La pierre d’achoppement, c’est le baptême dans l’eau. On craint d’en parler à ceux qui ne le pratiquent pas.
Mais c’est là que se trouve la ruse de l’ennemi, on accepte la promesse, on ignore ou on refuse le commandement. Ceci provoque un arrêt, un blocage de la bénédiction reçue par le Saint-Esprit.
D’autre part, le baptême, dans les Ecritures, est pratiqué immédiatement après la repentance et la foi en Jésus-Christ.
Donc, d’après ce que nous venons de considérer dans la Parole de Dieu , c’est de suite après le baptême que le disciple est reçu dans l’église locale et en devient membre.
Cet engagement visible du renoncement à la vie passée, fait entrer celui qui s’engage dans la famille de Dieu sur terre.
L’église locale présente en principe les nouveaux baptisés, les reçoit dans son sein et les invite à participer à la fraction du pain.
On peut, après le baptême, imposer les mains pour le baptême du Saint-Esprit (Actes, chapitre 8, versets 15 à 17).
Ce qui est également une attestation de la réception dans l’église, quoique le véritable acte de réception est la communion à la table du Seigneur.
Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’église ceux qui étaient sauvés (Actes, chapitre 2, verset 47 ; voir aussi chapitre 4, verset 4 ; chapitre 6, verset 7 ; chapitre 9, verset 31).
" Faites de toutes les nations des disciples, les baptisant. "
La vie dans l'église locale
Introduction
La vie de l’église locale doit être une proclamation et une réception de la vérité. C’est ce que Paul écrit à Timothée, qui est à Ephèse, concernant les anciens, les pasteurs, dans leur lutte contre les fausses doctrines (chapitre 1, versets 3 et 4 ; chapitre 4, versets 1 à 7).
A Ephèse, se dressent de grandes colonnes sur lesquelles s’appuie tout l’édifice du temple à Diane. Paul prend cette image pour illustrer une grande vérité concernant l’église locale.
1 Timothée, chapitre 3, versets 15 et 16 : " Afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. "
Tout d’abord, nous devons savoir comment il faut se conduire dans la maison de Dieu.
Nous savons que dans la Nouvelle Alliance, dans la dispensation de l’Eglise, " Maison de Dieu " ne s’applique jamais à un bâtiment (Ephésiens, chapitre 2, versets 19 à 22).
L’apôtre Pierre nous dit : " … vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle ".
" Sa maison c’est nous…. " (Hébreux, chapitre 3, verset 6), " car nous sommes le Temple du Dieu vivant… " (2 Corinthiens, chapitre 6, verset 16).
Donc, il s’agit de savoir comment nous devons nous conduire, dans sa maison, nous, l’église locale. L’église locale doit être colonne et appui de la vérité.
" Colonne "
Les Romains écrivaient leurs décrets sur les colonnes de leurs édifices.
En tant que " colonnes ", nous devons proclamer la vérité.
La vérité qui a été faite livre (Jean, chapitre 17, verset 17) ; Père.
La vérité incarnée (Jean, chapitre 14, verset 6) ; Fils.
La vérité par l’Esprit (Jean, chapitre 16, verset 13) ; Saint-Esprit.
" Appui "
C’est sur l’église locale que la vérité doit pouvoir s’appuyer, être assise (car HEDRAIOMA, appui, vient de HEDRA, un siège).
C’est dans l’église locale que nous devons trouver, bien assise, en pleine sécurité et repos, TOUTE LA VERITE.
Nous devons savoir comment nous conduire pour que toute la vérité, " TOUT LE CONSEIL DE DIEU " puisse s’appuyer sur nous, nous être révélé et vivre en nous.
Nous devons savoir comment nous conduire afin d’être des colonnes publiant toute la vérité de Dieu en Jésus-Christ, dans Sa Parole et par le Saint-Esprit. " … Le mystère de la piété est GRAND… "
C’est dans l’église locale que doit être manifesté et proclamé " le mystère caché pendant des siècles, mais manifesté MAINTENANT… " (Romains, chapitre 16, versets 25 à 27 ; Ephésiens, chapitre 3, verset 6 ; Colossiens, chapitre 1, versets 25 à 29).
La piété (EUSEBEIA)
Sentiment de dévouement, de respect, d’amour envers Dieu, qui se traduit par une attitude de recherche à faire ce qui plaît à Dieu.
La piété ne consiste pas seulement à lire la Parole de Dieu, à prier et à assister aux réunions de l’église locale.
Il faut plus que l’apparence (2 Timothée, chapitre 3, verset 5). Il faut avoir une recherche vivante, active à faire ce qui plaît à Dieu.
Nous devons rechercher, nous exercer, vivre selon et en toute piété (1 Timothée, chapitre 6, verset 11 ; chapitre 4, verset 8 ; chapitre 2, verset 2 ; Tite, chapitre 1, verset 1).
Ce mystère est GRAND. Car c’est tout le mystère de Christ dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance (1 Timothée, chapitre 3, verset 16 ; Colossiens, chapitre 2, verset 3).
1. Dieu manifesté en chair
L’incarnation, de la crèche à la croix. (Jean, chapitre 1, versets 1 à 4, 14 ; 1 Jean, chapitre 4, versets 2, 3, 9 ; chapitre 5, verset 1 ; chapitre 2, versets 22 et 23).
2. Justifié par l’Esprit
La résurrection, du tombeau à l’ascension. (Romains, chapitre 1, versets 3 et 4 ; Ephésiens, chapitre 1, versets 19 à 23 ; 1 Corinthiens, chapitre 15).
3. Vu des anges
Le ciel ouvert, de Bethléhem au Mont des Oliviers. (Luc, chapitre 2, versets 8 à 14 ; Matthieu, chapitre 4, verset 11 ; Luc, chapitre 22, verset 43 ; Matthieu, chapitre 28, verset 2 ; Actes, chapitre 1, versets 9 à 11).
4. Prêché aux gentils
La Bonne Nouvelle pour toutes les nations. (Matthieu, chapitre 28, versets 19 et 20 ; Marc, chapitre 16, versets 15 à 20 ; Luc, chapitre 24, verset 47 ; Matthieu, chapitre 24, verset 14).
5. Cru dans le monde
La porte de la foi ouverte aux nations. (Jean, chapitre 3, verset 16 ; Romains, chapitre 5, verset 18 ; Actes, chapitre 10, versets 27 à 29, 44 à 48 ; chapitre 14, verset 27 ; Ephésiens, chapitre 2, versets 8 à 18 ; Romains, chapitre 11, verset 25 ; Apocalypse, chapitre 7, verset 9).
6. Elevé dans la gloire
Le ciel ouvert pour Christ. (Jean, chapitre 1, versets 18, 51 ; Philippiens, chapitre 2, versets 5 à 11 ; Ephésiens, chapitre 1, verset 20 ; Hébreux, chapitre 2, verset 9).
Le ciel ouvert pour le Corps de Christ, l’Eglise (annoncé prophétiquement par Ezéchiel, chapitre 1, verset 1 ; Actes, chapitre 7, verset 56 ; chapitre 9, versets 3 à 6 ; 2 Thessaloniciens, chapitre 1, versets 9 et 10 ; Apocalypse, chapitre 12, verset 12 ; chapitre 19, versets 5 à 9 ; chapitre 21, versets 22 à 27 ; chapitre 22, versets 1 à 11).
C’est là, le mystère de la piété que nous devons savoir vivre dans la maison de Dieu, l’église locale dans laquelle nous sommes entrés en nouveauté de vie et avec persévérance car il est écrit : Actes, chapitre 2, verset 42 : " Ils persévéraient " (voir Matthieu, chapitre 24, verset 13).
1. Dans l’enseignement des apôtres.
2. Dans la communion.
3. Dans la fraction du pain.
4. Dans les prières.
C’est ce que nous allons examiner, afin que nous sachions comment nous conduire dans l’église et en dehors de l’église en tant que membres du Corps, selon ce que le Seigneur nous demande.
Rappelons que Paul, dans l’épître aux Ephésiens, l’épître de l’Eglise, déclare que " Nous sommes édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle " (chapitre 2, verset 20).
Ceci signifie une édification sur toute la révélation du mystère de Christ (chapitre 3, versets 3 à 6).
Dans nos manuels de structure biblique, nous aurons l’occasion, au travers des épîtres des apôtres, de méditer et de nous édifier sur notre très sainte foi (Jude, verset 20).
Pour l’instant, nous allons nous en tenir au fondement, car nous croyons que nombreux sont ceux " qui ont encore besoin qu’on leur enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu. " et avec lesquels il faut, de nouveau, poser le fondement (Hébreux, chapitre 5, versets 12 à chapitre 6, verset 3).
1. La Repentance des œuvres mortes
2. La foi en Dieu
3. La doctrine des baptêmes
4. L’imposition des mains
5. La résurrection des morts
6. Le jugement éternel
a) 1 et 2. Une rupture avec le passé (le passé)
b) 3 et 4. Une entrée dans une vie nouvelle (le présent)
c) 5 et 6. Une projection sur l’avenir. (le futur)