Manuels bibliques : " Mes paroles sont Esprit et Vie "

D’après l’évangile de Jean, chapitre 6, verset 63

C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et Vie "

L’oeuvre et les églises

Le ministère apostolique a été préparé par le Seigneur Jésus, en vue de l’Eglise qu’Il voulait bâtir (Matthieu, chapitre 10, versets 1 à 4 ; chapitre 16, verset 18).

L’apôtre Pierre et les onze, dès la Pentecôte, naissance de l’Eglise, posent le fondement de l’Eglise Corps de Christ (Actes, chapitre 2, versets 38 à 43), et celui des églises locales (versets 46 et 47).

Dès la dispersion des disciples, lors de la persécution à Jérusalem, de nouvelles églises locales devaient être fondées.

Pierre, Jacques, Jean et les autres apôtres s’en sont préoccupés (1 Pierre, chapitre 1, versets 1 et 2 ; 2 Jean, versets 1 à 3 ; 3 Jean, versets 1 à 9).

Il s’agissait spécialement de Juifs et prosélytes chrétiens dans la dispersion (Jacques, chapitre 1, verset 1).

Pour l’expansion de l’Eglise et la fondation d’églises locales, le Saint-Esprit choisit et met à part Barnabas et Saul pour l’Œuvre (Actes, chapitre 13, versets 1 à 4).

Ils annoncent l’évangile, forment les disciples (Actes, chapitre 14, verset 21), et travaillent à l’édification d’églises locales (verset 22).

Ils établissent des anciens dans chaque église (verset 23).

Nous insistons sur l’expression biblique " l’Œuvre ", car ceux que le Seigneur appelle à un ministère apostolique ou comme compagnons d’œuvre des apôtres (les évangélistes) sont appelés, non seulement à prêcher l’évangile, mais à annoncer tout le conseil de Dieu sans en rien cacher (Actes, chapitre 20, verset 27), fonder et édifier des églises locales, voilà le centre et le but de leur ministère.

Ils sont dans l’Œuvre (Ephésiens, chapitre 4, verset 12 ; 1 Corinthiens, chapitre 16, verset 10 ; 2 Corinthiens, chapitre 8, verset 23 ; Philippiens, chapitre 2, verset 25 ; Philémon, verset 24).

Ce sont eux qui travaillent dans l’Œuvre, forment et établissent les ministères dans les églises locales.

C’est pourquoi il y a communion vivante entre l’Œuvre et les églises.

Communion ne signifie pas direction de l’Œuvre dans l’église locale, ni celle de l’église locale dans l’Œuvre ; il n’y a pas d’interférence mais un intérêt commun, l’édification du Corps de Christ.

La distinction doit être nette, précise.

Si nous négligeons de le faire, nous laissons subsister la confusion, là où la Parole de Dieu établit clairement deux expressions bien particulières de l’Eglise Corps de Christ.

Les apôtres et leurs compagnons d’Œuvre ont un ministère extra-local.

L’Eglise locale et ses ministères d’anciens et de diacres sont strictement locaux.

Ceci établit :

L’autonomie de l'œuvre et des églises locales

Les apôtres et leurs compagnons étant dans l’Œuvre, dépendent directement du Seigneur, Chef de l’Eglise.

C’est par le Saint-Esprit qu’ils ont été mis à part et envoyés dans l’Œuvre.

Etant dans l’Œuvre, ils exercent un ministère passager et provisoire dans les églises.

Dès que les anciens sont établis, ce sont eux qui dirigent, surveillent et édifient l’église locale.

Les apôtres ne sont pas dans l’église locale pour la diriger, leur ministère est dans l’Œuvre.

Les anciens ont autorité dans l’église locale. L’église locale n’a pas autorité sur l’Œuvre ou dans l’Œuvre. Sa responsabilité est locale.

Antioche a laissé partir les apôtres appelés par le Saint-Esprit. L’église locale d’Antioche n’a ni envoyé, ni dirigé les apôtres dans l’Œuvre.

L’Œuvre est dirigée par le Seigneur et le Saint-Esprit (Actes, chapitre 16, versets 2 à 10).

Les ministères dans les églises ont une autorité et responsabilité locales.

L’Ecriture établit clairement cette distinction, cette autonomie.

L’autonomie et l’indépendance de l’Œuvre et des églises locales sont établies dans une entière dépendance du Saint-Esprit et sous l’autorité suprême du Chef de l’Eglise, Jésus-Christ.

Cette union au Seigneur, par le Saint-Esprit, place l’Œuvre et les églises locales dans une communion réelle, vivante, efficace, pour la cause de la bonne nouvelle, l’annonce du Royaume de Dieu et l’édification de l’Eglise.

L’Œuvre est dans un mouvement constant, même si son siège est dans une ville, comme Paul et ses compagnons d’Œuvre à Ephèse, dans l’école de Tyrannus ; ce que nous appellerions, aujourd’hui, une école ou un centre de formation biblique.

L’Œuvre se meut dans toute l’Asie Mineure pendant deux ans et tous entendent la Parole du Seigneur (Actes, chapitre 19, versets 9 et 10).

Dans leur mouvement, non seulement ils évangélisent et fondent des églises, mais ils retournent dans les églises fondées et " fortifient l’esprit des disciples " (Actes, chapitre 14, versets 21 et 22), puis reviennent à Antioche d’où ils ont été recommandés à la Grâce de Dieu, pour l’Œuvre (Actes, chapitre 14, verset 26).

Là, nous avons un exemple merveilleux de la communion de l’Œuvre avec les églises et des églises avec l’Œuvre.

Paul et ses compagnons sont restés constamment en communion avec les églises qu’ils ont fondées et cela, à l’encontre des faux ouvriers (2 Corinthiens, chapitre 11, spécialement les versets 13 à 15).

Pierre reste en communion avec les églises de la dispersion (1 Pierre, chapitre 1, verset 1).

Jean reste en communion avec les églises de l’Asie Mineure.

Les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse confirment l’autonomie des églises auxquelles un message personnel est donné, mais attestent la communion des 7 Chandeliers, les églises unies dans le Grand chandelier d’Or pur, l’Eglise (Zacharie, chapitre 4, verset 2 ; Ephésiens, chapitre 5, verset 27).

Les apôtres ont été donnés à l’Eglise, envoyés, établis et revêtus d’autorité dans l’Œuvre.

Les anciens ont une responsabilité limitée à l’église locale.

Tous les ministères selon Ephésiens, chapitre 4, versets 7 à 16 sont donnés à l’Eglise pour le perfectionnement des Saints, en vue de l’Œuvre du ministère et de l’édification du Corps de Christ.

Ils ont, de ce fait, une responsabilité envers toutes les églises, mais ils n’en ont pas la charge.

Les anciens, par contre, tels ceux de l’église d’Ephèse, ont la charge locale de l’église ; ils doivent y prendre garde, ils y sont établis surveillants pour paître, c'est-à-dire avoir un ministère pastoral sur l’église (Actes, chapitre 20, verset 28).

Les églises locales ont une responsabilité à assumer dans l’Œuvre, mais ne doivent jamais en prendre la direction.

Il est bon et souhaitable que les églises aident l’Œuvre, comme l’église de Philippe l’a fait.

Cependant, il n’y a pas d’obligation de prise en charge, d’entrée en compte avec l’Œuvre.

Les églises qui prennent leur responsabilité vis-à-vis de l’Œuvre sont bénies du Seigneur (Philippiens, chapitre 4, versets 10 à 20).

L’église de Rome et celle de Corinthe, avec toutes les églises de la Macédoine et de l’Achaïe, se sont imposées volontairement, librement, une contribution, une assistance (koînonia), une communion, en répondant à l’appel de l’Œuvre (Romains, chapitre 16, verset 26 ; 2 Corinthiens, chapitre 8, versets 1 à 15).

S’il y a autonomie réelle des églises et de l’Œuvre, étant conduites par le Saint-Esprit en obéissance au Chef de l’Eglise, Jésus-Christ le Seigneur, il y aura une communion profonde entre l’Œuvre et les églises et aussi entre les différentes églises.

Il est tellement regrettable que les divisions au sein du peuple de Dieu aient conduit à la formation de dénominations fermées les unes vis-à-vis des autres, supprimant l’autonomie et la communion entre les églises.

Ne tenant pas compte de la distinction établie par les Ecritures entre l’Œuvre et les églises locales, dans le mouvement et la direction du Saint-Esprit, les églises locales se sont enfermées dans les dénominations et l’Œuvre a été remplacée par les missions.

La descente du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, est un événement qui a suscité un mouvement avec deux courants bien distincts, l’Œuvre et les églises.

Les églises sont autonomes, elles vivent des circonstances différentes, elles ont besoin d’un message particulier du Seigneur (Apocalypse, chapitres 2 et 3).

Mais elles sont toutes édifiées dans une foi commune, transmise une fois pour toutes aux saints (Jude, chapitre 3).

Les messages donnés aux uns sont également valables aux autres, ne serait-ce qu’en avertissement. Il y a donc une certaine interdépendance par la communion, la communion du Saint-Esprit (2 Corinthiens, chapitre 13, verset 13).

Paul écrit aux églises de Galatie, son message concernant toutes les églises de cette contrée.

Les églises d’Asie, de Macédoine et d’Achaïe envoient un secours aux églises de Judée dans la détresse (2 Corinthiens, chapitre 8, versets 1 à 5 ; Galates, chapitre 2, verset 10 ; Actes, chapitre 11, verset 29).

La communion entre les églises

Nous pourrions citer encore d’autres passages des Ecritures qui attestent la communion et l’interdépendance des églises entre elles et avec l’Œuvre.

C’est la communion des Saints, en Jésus-Christ (1 Corinthiens, chapitre 1, versets 1 à 3 et 9).

C’est l’unité de l’Esprit. Aucune association, organisation ou dénomination ne peut la remplacer (Ephésiens, chapitre 4, versets 3 et 13).

Que Dieu nous aide à retrouver, pendant cette dernière heure, la manifestation scripturaire de l’Eglise, dans l’Œuvre et les églises locales.

Ceci est possible par une effusion puissante du Saint-Esprit, une pluie de l’arrière saison, comme autrefois (Joël, chapitre 2, verset 23).

Les Actes des Apôtres du chapitre 13 au chapitre 28, nous présentent l’Œuvre et les églises locales, en marche, en progression, en expansion.

Déjà au chapitre 11, l’église d’Antioche est une église en marche, en action, au point que de l’église de Jérusalem, on envoie Barnabas à Antioche.

Puis d’Antioche, Barnabas part à Tarse chercher Saul. Tous les deux deviennent anciens de l’église d’Antioche, ils enseignent.

Puis, ce sont des prophètes qui viennent à Antioche.

L’église d’Antioche envoie Barnabas et Saul à Jérusalem avec un secours pour les frères éprouvés par la famine en Judée (Actes, chapitre 11, versets 20 à 30).

Mais au chapitre 13, versets 1 à 4, nous voyons l’action du Saint-Esprit dans l’église d’Antioche parmi les anciens, les prophètes et enseignants, en vue d’une mise à part et un envoi dans l’Œuvre.

Dès ce moment, nous voyons tout le mouvement de l’Œuvre avec des hommes qui ont des dons et un ministère selon Ephésiens, chapitre 4.

Ils sont dans l’Œuvre, donnés à l’Eglise pour l’annonce de la Parole, la fondation et l’édification des églises locales.

Ensuite, de ces églises locales sortent des hommes qui seront formés dans l’Œuvre et deviendront des compagnons d’Œuvre (chapitre 20, versets 4 et 5).

C’est, tout d’abord, Barnabas et Saul (Paul). Puis c’est Paul, Silas et leurs compagnons d’Œuvre en formation et en action, Timothée, Tite et tous les autres.

Chapitres 13 et 14. Le premier mouvement de l’Œuvre c’est : Sélensie, Salamine, puis Paphos et Perge, Antioche de Pisidie, Icone, Lystre et Derbe. Partout les églises sont fondées.

Les apôtres et leurs compagnons d’Œuvre repassent dans les églises, fortifiant des disciples et établissant des anciens dans chaque église.

Puis, ils retournent à Antioche, d’où ils avaient été recommandés à la grâce de Dieu, pour l’Œuvre qu’ils venaient d’accomplir.

Chapitres 16 à 18, verset 22. Mouvement rapide à Thessalonique, pendant trois semaines seulement, la persécution pousse l’Œuvre plus loin. 

Mais l’église de Thessalonique avance aussi et rapidement en stature spirituelle, devient un modèle pour les églises de la Macédoine et l’Achaïe (1 Thessaloniciens, chapitre 1).

Chapitre 19. Là, c’est le long séjour de Paul et ses compagnons à Ephèse.

L’école de Tyrannus devient pour Paul un centre de formation, et toute l’Asie Mineure devient un champ d’action pour l’évangélisation pendant deux ans. Tous entendent la Parole du Seigneur (versets 9 à 12).

Chapitres 20 à 28. Paul continue ses voyages en Macédoine et en Grèce. Le chapitre 20, verset 4, nous présente ses compagnons d’Œuvre.

De passage à Millet, il fait appeler les anciens d’Ephèse et leur adresse un brûlant message. Puis, c’est son témoignage à Jérusalem, à Césarée et le voyage vers Rome.

Là, ne pouvant se réunir avec l’église de Rome car il est prisonnier, il reçoit chez lui, il évangélise et il enseigne les croyants.

Si Paul n’a pas pu se réunir à l’église de Rome, il a pu faire leur connaissance. 

Dans le chapitre 16 de l’épître aux Romains, Paul les salue et les mentionne par leur nom. 

Nous voyons ainsi, au travers des Actes des Apôtres, l’autonomie de l’Œuvre et celle des églises, mais aussi la grande communion qui existait entre eux.

Nous avons vu que le Seigneur Jésus ressuscité et glorifié (Ephésiens, chapitre 1, versets 20 à 23) avait annoncé à ses disciples qu’Il bâtirait son Eglise (Matthieu, chapitre 16, verset 18).

Cette promesse s’est accomplie le jour de la Pentecôte.

Dès lors, Jésus bâtit SON EGLISE, dont il est le Chef suprême. Cette Eglise est une réalité céleste et glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible (Ephésiens, chapitre 5, verset 27).

Le Seigneur continue l’Œuvre de ministère de l’édification du Corps de Christ, par les ministères qu’Il a donnés à cet effet (Ephésiens, chapitre 4, versets 7 à 16).

Avec les églises locales fondées par ces ministères, nous ne trouvons pas un organisme uniquement divin, au-dessus de toutes limitations humaines.

Dans ces églises, comme dans l’Œuvre, nous trouvons les faiblesses humaines et les circonstances terrestres.

Voyons comment Paul nous présente les églises.

Les églises d’Asie (Asie Mineure) (1 Corinthiens, chapitre 16, verset 19).

Les églises de Macédoine (2 Corinthiens, chapitre 8, verset 1).

Les églises de Galatie (Galates, chapitre 1, verset 2).

Il s’agit ici d’églises locales dans leurs dimensions nationales et régionales.

L’expression la plus courante est celle qui désigne l’église du nom de la localité où elle se situe, l’église locale.

L’église d’Antioche (Actes, chapitre 13, verset 1).

L’église de Corinthe (1 Corinthiens, chapitre 1, verset 2).

L’église de Babylone (1 Pierre, chapitre 5, verset 13).

L’église d’Ephèse, de Smyrne, de Pergame, de Thyatire, de Sardes, de Philadelphie, de Laodicée (Apocalypse, chapitres 2 et 3).

Nous pourrions ajouter toutes les autres églises qui ont été fondées par les apôtres et leurs compagnons d’Œuvre.

Nous voyons que toutes ces églises sont mentionnées et se distinguent par le nom du lieu où elles se trouvent.

Nous devons aussi examiner l’expression : " L’église maison. "

Déjà, à Jérusalem, dès la Pentecôte, et en période de transition, les disciples sont encore au temple pour prier, mais ils se réunissent dans des maisons pour rompre le pain, ainsi que pour des réunions de prière et l’enseignement des apôtres (Actes, chapitre 1, verset 13 à 15 ; chapitre 2, versets 1 et 2, 42, 46 ; chapitre 12, verset 12).

A Philippe, Lydie croit au Seigneur, elle est baptisée, puis elle offre sa maison pour l’église naissante (Actes, chapitre 16, versets 14,15 et 40).

A Troas, l’église se réunit au troisième étage d’une maison (Actes, chapitre 20, verset 7).

A Rome, les disciples se réunissent chez Prisca et Aquilas, ainsi que chez d’autres croyants (Romains, chapitre 16, versets 3 à 5, 14 et 15).

A Corinthe, l’église se réunit chez Gaïus, (Romains, chapitre 16, verset 23). (Paul est à Corinthe quand il écrit cette épître).

A Ephèse, Aquilas et Priscille sont venus habiter cette ville et l’église se réunit dans leur maison (1 Corinthiens, chapitre 16, verset 19).

A Laodicée, c’est dans la maison de Nymphas et à Colosses, dans la maison de Philémon, que l’église se réunissait (Colossiens, chapitre 4, versets 15 et 16 ; Philémon, chapitre 2, versets 10 à 12 ; Colossiens, chapitre 4, verset 9).

D’après ces textes des Ecritures, nous voyons que les églises du temps des apôtres se réunissaient dans les maisons privées.

Toutefois, nous ne pouvons pas en conclure que tous les croyants d’une localité, spécialement dans les villes, se réunissaient dans une seule maison.

Car dans ce cas, il n’est pas question d’agrandir l’endroit où on se réunit.

Il faut, au contraire, chercher une autre maison ou d’autres maisons et y établir d’autres églises locales. 

Ainsi, l’église peut prendre le nom du quartier ou de la rue.

Ce principe d’expansion des églises dans une localité a l’avantage de faciliter le travail d’évangélisation, de l’exercice des dons spirituels, de la prière en commun, la formation et l’entrée dans un ministère d’ancien.

En Israël, lorsqu’il y avait dix hommes (Juifs), ils devaient fonder une Synagogue et, lorsqu’ils atteignaient le nombre de soixante hommes, ce qui peut représenter avec les femmes et les enfants, environ cent quatre-vingts personnes, il fallait fonder une deuxième synagogue.

Le Seigneur Jésus a abaissé le nombre à deux ou trois rassemblés en son nom (Matthieu, chapitre 18, verset 20).

Mais il n’a pas fixé le nombre maximum. Le principe juif semble raisonnable.

Une grande église court le risque de devenir une société dont la majorité serait des membres passifs.

Nous devons reconnaître que dans nos temps modernes, avec ces grands immeubles et de nombreux logements, il est difficile de trouver des chrétiens avec des maisons dans lesquelles l’église peut se réunir.

En Afrique, les habitations sont généralement bien trop petites pour y recevoir l’église.

Il n’y a alors d’autre solution que de trouver un local dans lequel l’église se réunira. Le local doit être modeste en grandeur et en installation.

Les églises sont encore appelées, dans les Ecritures :

" Les églises de Dieu " (1 Corinthiens, chapitre 1, verset 2).

" Les églises du Seigneur " (Actes, chapitre 20, verset 28).

" Les églises des Saints " (1 Corinthiens, chapitre 14, verset 33).

Il n’est nulle part question d’une église portant le nom d’une dénomination.

Vu la multiplicité des dénominations dans la majorité des pays, toutes les églises doivent se déclarer en association cultuelle et prendre un nom, elles ne peuvent faire autrement.

Nous devons alors, à tout prix, éviter l’esprit sectaire et rechercher de tout notre cœur la communion et la paix avec tous (Philippiens, chapitre 2, versets 1 à 3 ; chapitre 3, versets 15 et 16 ; Hébreux, chapitre 12, verset 14).

Toutes les églises ensemble, celles qui étaient, celles qui sont et celles qui seront, forment ce grand ensemble :

L’Eglise, Corps de Christ, dont Il est le Chef suprême (Ephésiens, chapitre 1, versets 22 et 23 ; chapitre 5, verset 27).